C'est ce que l'on appelle un retour gagnant ! Un an et demi après son hospitalisation d'urgence qui l'avait contraint au repos et à annuler plusieurs représentations de sa pièce J'avais un beau ballon rouge, Richard Bohringer fait un come-back triomphal sur les planches. Déjà ce printemps, presque guéri de son cancer, l'acteur de 73 ans avait signé quelques performances aux côtés de sa fille Romane Bohringer, de loin son plus grand soutien dans l'épreuve.
Ce 25 novembre, l'acteur du Grand Chemin était sur le canapé rouge de Michel Drucker pour une nouvelle émission de Vivement Dimanche. L'émission, qui sera diffusée le dimanche 29 novembre, a vu le duo père et fille se réunir pour parler de la reprise de J'avais un beau ballon rouge, au Théâtre de l'Atelier à Paris, à partir du 27 novembre et pour 30 représentations exceptionnelles. Radieux - en dépit d'un petit coup de vieux pris lors de son combat contre la maladie -, Richard Bohringer semblait en pleine forme aux côtés de sa fille, âgée de 42 ans. Arborant une petite moustache rétro, le comédien a notamment évoqué l'après-cancer ainsi que son retour au théâtre, devant l'irremplaçable Michel Drucker. L'homme vient également de collaborer à nouveau avec Grand Corps Malade, clamant le slam Bleuette sur le dernier album de l'artiste, Il nous restera ça.
"Il est, en quelque sorte, guéri, confiait Romane à Télé Star en septembre dernier. C'était bouleversant de monter sur scène avec lui au printemps, après une année si éprouvante. (...) On a eu peur. Il est remonté sur scène assez vite alors que la tournée a été interrompue à cause de sa maladie. Il était fragile quand il a commencé et, de jour en jour, il s'est renforcé !"
J'avais un beau ballon rouge raconte la trajectoire fulgurante de Margherita Cagol, alias Mara, épouse de Renato Curcio, fondateur et idéologue des célèbres Brigades rouges. Un passionnant face-à-face qui met aux prises l'aveuglement d'une fille pour son engagement politique et l'amour d'un père, ouvrier catholique protecteur.