Sandrine Bonnaire : Lumineuse et complice auprès de sa soeur Lydie

Septième d'une fratrie de 11 enfants, Sandrine Bonnaire vit avec sa famille une relation étonnante. De son enfance, elle ne retient que peu de choses et se dit volontiers victime d'une sorte d'amnésie, notamment lorsqu'il est question de sa mère, témoin de Jéhovah. En revanche, avec ses frères et soeurs, les relations sont complètements différentes. On la savait par exemple très proche de Sabine, à qui elle a dédié un documentaire présenté à Cannes en 2007 qui évoquait de front l'autisme dont elle est victime. Mais on la connaît aussi complice, comme c'est le cas ici avec Lydie Bonnaire.

Cette dernière, costumière de métier, s'est lancée dans le design et la création en créant sa propre ligne de linge de maison. Ce 25 avril, c'est avec sa soeur actrice que Lydie Bonnaire a eu le plaisir de fêter l'inauguration de sa première boutique parisienne, rue du Jour, dans le 1er arrondissement. Très proches, elles ont levé le voile sur les différentes créations de Lydie, du linge de lit aux sets de table en passant par des nappes ou coussins aux styles et coloris affirmés.

Dans la boutique parisienne, elles affichaient un sourire radieux, la blonde visiblement heureuse de voir la brune réaliser un rêve. Pour l'occasion, Sandrine a complètement laissé au placard son statut d'actrice pour devenir une simple vendeuse et hôtesse de caisse auprès de sa soeur.

Un petit plaisir familial plein de complicité avant de retrouver le cinéma. Récemment, Sandrine Bonnaire a débuté le tournage de Salaud, on t'aime, un film de Claude Lelouch avec un fervent fan de l'actrice, Johnny Hallyday. Passée derrière la caméra avec le très beau J'enrage de son absence, l'actrice de 45 ans revient à ses premières amours : "J'avais perdu l'appétit pour le jeu. Avec Claude, je retrouve un peu d'innocence. Et puis, jouer avec Johnny...", confie-t-elle à Paris Match alors qu'elle tourne au côté de ces deux monstres de la culture française. On la retrouvera très prochainement au côté de Samir Guesmi dans Orage, puis d'Albert Dupontel dans Cadres noirs.