Mercredi 12 novembre, l'acteur américain Stephen Collins, au coeur d'une sordide affaire de pédophilie depuis le mois d'octobre, aura rendez-vous devant le juge pour tenter de finaliser, après deux années de procédure, son divorce avec son épouse Faye Grant. L'ex-star de la série Sept à la maison compte se défendre bec et ongles pour ne pas avoir à verser un seul centime à sa femme, à laquelle il reproche d'avoir enregistré lors de séances de thérapie conjugale ses confessions, où il admettait des actes déplacés sur des mineures de moins de 13 ans. Conséquence de la fuite de ces enregistrements : il a été débarqué de tous ses projets, dont le film Ted 2, et il estime n'avoir aucune chance de retrouver du travail...
Selon le site américain TMZ.com, Stephen Collins a déposé de nouveaux documents légaux dans le cadre de son divorce, où il explique que les révélations faites par le site, le 7 octobre 2014, ont eu pour conséquence de le faire renvoyer du tournage de Ted 2 seulement deux petites heures après la publication des enregistrements révélateurs. L'acteur de 67 ans affirme ainsi avoir perdu un contrat de 75 000 dollars. S'estimant dans l'incapacité de retrouver du travail, et en dépit d'une fortune estimée à 14 millions de dollars, l'acteur compte bien demander au juge de refuser la pension alimentaire de 13 000 dollars réclamée par sa femme et de ne lui en accorder aucune ! Stephen Collins veut obtenir du juge en charge de son dossier qu'il pénalise son épouse, à qui il reproche d'avoir enregistré en secret ses confessions concernant des actes pédophiles lors d'une infructueuse thérapie de couple en 2012. Toutefois, le droit de l'État de Californie penche en faveur de Faye Grant, puisque de tels agissements sont légaux en cas de crime avéré ou supposé...
Stephen Collins est peut-être devenu un paria à Hollywood et son compte en banque s'apprête probablement à fondre comme neige au soleil, cela n'empêche qu'il peut souffler en se disant qu'il est certain d'éviter la case prison. En effet, ses crimes supposés se sont produits il y a trop longtemps et il bénéficie ainsi de la prescription des faits. En revanche, il reste une infime chance pour qu'il soit poursuivi au civil par l'une de ses victimes, parmi les trois identifiées, qui est pour le moment la seule à ne pas avoir dévoilé ses intentions concernant de possibles poursuites.
Thomas Montet