Thierry Ardisson© Abaca
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Thierry Ardisson est une pointure à la télévision qui sait faire beaucoup de choses, mais pas utiliser la langue de bois. L'homme en noir, qui a fait la promotion d'un triple DVD de ses premières années à Paris Première, est heureux de fêter le 17 décembre la 200e de son émission Salut les Terriens sur Canal+, recevant le "parrain" du show à cette occasion, Jamel Debbouze. Un bel anniversaire à prévoir donc, pour un programme qui a réalisé son record historique d'audience le 3 décembre avec 1,58 million de téléspectateurs. Tout va bien pour lui, personnellement aussi puisque l'amour est au beau fixe avec la journaliste Audrey Crespo-Mara. Fier de sa réussite, il veut s'imposer dans le milieu du cinéma.
En interview dans Ecran Total, Thierry Ardisson, président d'Ardimages, explique ses motivations. Il commence dans un premier temps à clamer qu'il a la passion de cet art et dira plus tard qu'il ne fait pas du cinéma pour l'argent, mais d'abord pour réaliser un rêve d'enfant. "Et puis après vingt ans de pub et vingt-cinq ans de télé, je veux faire quinze ans de cinéma pour boucler la boucle." Plein d'idées, il dit : "Je voulais faire du cinéma comme aux Etats-Unis, ou comme en France avant la Nouvelle Vague, un cinéma de producteur. Le producteur imagine un film, choisit un scénario, il choisit un réalisateur. Mais cette approche était inadaptée. En France, depuis la Nouvelle Vague, nous sommes dans un cinéma d'auteur. C'est le réalisateur qui joue avec le train électrique, et j'étais présomptueux de penser que j'allais changer ça."
Le producteur tout-puissant et un réalisateur exécutant ? Pas étonnant que son idée ne plaise pas dans le milieu ! Il estime toutefois qu'il n'y a rien de mal à ce que le réalisateur ne possède pas entièrement son oeuvre : "Clint Eastwood et Martin Scorsese, par exemple, n'ont jamais écrit un film..." Dans l'Hexagone, il faut travailler dès le départ avec un réalisateur et écrire un film avec lui.
Thierry Ardisson cite l'exemple de Frédéric Beigbeder qui, n'ayant pas trouvé de scénariste, ni de réalisateur, a finalement décidé de tout faire lui même pour L'Amour dure trois ans : "Ça m'a décidé. C'est donc moi qui vais réaliser Talk Show, mon film sur la télévision. S'il y a un film que je dois faire moi-même, c'est celui-là non ?"
Parmi les autres projets, il y a Max, qu'il coproduit et dans lequel joueront JoeyStarr et Mathilde Seigner, mais c'est son "pitch". Il prévoit également un film qui a pour cadre le festival de Cannes : Danièle Thompson a écrit le scénario avec son fils Christopher Thompson et ce dernier le réalisera avec Thierry Klifa (Les Yeux de sa mère). Enfin, sur une idée soufflée par son ami Samuel Benchetrit, il va faire un long métrage sur les années Palace : "Un film sur un gosse de banlieue de 17 ans qui débarque au Palace à la grande époque et en devient le prince."
A présent, il connaît le système, les gens et se fait au "temps" du cinéma, bien plus long que celui de la télévision. Arthur produit des films avec Julia Roberts et Tom Hanks (Il n'est jamais trop tard) ou encore les Tuches. Thierry Ardisson veut lui aussi s'imposer dans le Septième Art et voit les choses en grand.
En interview dans Ecran Total, Thierry Ardisson, président d'Ardimages, explique ses motivations. Il commence dans un premier temps à clamer qu'il a la passion de cet art et dira plus tard qu'il ne fait pas du cinéma pour l'argent, mais d'abord pour réaliser un rêve d'enfant. "Et puis après vingt ans de pub et vingt-cinq ans de télé, je veux faire quinze ans de cinéma pour boucler la boucle." Plein d'idées, il dit : "Je voulais faire du cinéma comme aux Etats-Unis, ou comme en France avant la Nouvelle Vague, un cinéma de producteur. Le producteur imagine un film, choisit un scénario, il choisit un réalisateur. Mais cette approche était inadaptée. En France, depuis la Nouvelle Vague, nous sommes dans un cinéma d'auteur. C'est le réalisateur qui joue avec le train électrique, et j'étais présomptueux de penser que j'allais changer ça."
Le producteur tout-puissant et un réalisateur exécutant ? Pas étonnant que son idée ne plaise pas dans le milieu ! Il estime toutefois qu'il n'y a rien de mal à ce que le réalisateur ne possède pas entièrement son oeuvre : "Clint Eastwood et Martin Scorsese, par exemple, n'ont jamais écrit un film..." Dans l'Hexagone, il faut travailler dès le départ avec un réalisateur et écrire un film avec lui.
Thierry Ardisson cite l'exemple de Frédéric Beigbeder qui, n'ayant pas trouvé de scénariste, ni de réalisateur, a finalement décidé de tout faire lui même pour L'Amour dure trois ans : "Ça m'a décidé. C'est donc moi qui vais réaliser Talk Show, mon film sur la télévision. S'il y a un film que je dois faire moi-même, c'est celui-là non ?"
Parmi les autres projets, il y a Max, qu'il coproduit et dans lequel joueront JoeyStarr et Mathilde Seigner, mais c'est son "pitch". Il prévoit également un film qui a pour cadre le festival de Cannes : Danièle Thompson a écrit le scénario avec son fils Christopher Thompson et ce dernier le réalisera avec Thierry Klifa (Les Yeux de sa mère). Enfin, sur une idée soufflée par son ami Samuel Benchetrit, il va faire un long métrage sur les années Palace : "Un film sur un gosse de banlieue de 17 ans qui débarque au Palace à la grande époque et en devient le prince."
A présent, il connaît le système, les gens et se fait au "temps" du cinéma, bien plus long que celui de la télévision. Arthur produit des films avec Julia Roberts et Tom Hanks (Il n'est jamais trop tard) ou encore les Tuches. Thierry Ardisson veut lui aussi s'imposer dans le Septième Art et voit les choses en grand.