Valérie Damidot, aux commandes de Y'a que les imbéciles qui ne changent pas d'avis, sur M6 dès le 29 mars 2014.
La suite après la publicité
Valérie Damidot, sous contrat avec M6 jusqu'à l'été 2015, prend du galon sur la chaîne... Depuis des années, elle exprimait son désir de changer de registre. Son appel a été entendu puisqu'elle prend, dès ce samedi 29 mars, les commandes d'un talk-show, Y'a que les imbéciles qui ne changent pas d'avis, produit par une pointure du PAF, Alexia Laroche-Joubert.
Proposé tous les samedis à 17h20 - en lieu et place de Must Célébrités avancé à 16h15 -, ce rendez-vous de 60 minutes s'intéressera chaque semaine à trois sujets de société, appuyés par des sondages, tandis qu'un chroniqueur se fera l'avocat de la minorité pensante afin de faire changer d'avis la majorité. Autour de la table, Juliette Arnaud, Valéry Zeitoun, Thomas Croizière et Emilie Mazoyer sont confirmés au casting. D'autres rejoindront la bande de façon plus épisodique, comme Patrice Carmouze.
Quelques heures avant coup d'envoi de ce pari très risqué, Valérie Damidot a accepté de répondre à nos questions sans aucun tabou... A vos marques. Prêts ? Marouflez !
PurePeople.com : En quoi Y'a que les imbéciles qui ne changent pas d'avis est différent des autres talk-show actuellement proposés à la télé ?
Valérie Damidot : On ne va pas révolutionner le talk-show. On va simplement essayer d'aller à l'encontre de la majorité dans les sondages. Sur chaque débat, un chroniqueur qui pense l'inverse va tenter de les faire changer d'avis.
Y a-t-il des sujets de débat que vous vous interdirez d'aborder en plateau ?
Je pense qu'on n'abordera pas de sujet trop lourds. Ce n'est pas la place d'un divertissement. On privilégiera les sujets qui prêtent à débat, mais sur un ton léger. Je m'interdirai des sujets qui touchent trop à la politique, ou à la justice. Ce n'est pas la place d'un talk-show mais plutôt d'un magazine d'enquête. On ne fera pas tout et n'importe quoi, juste pour débattre.
Récemment dans Touche pas à mon poste, vous dénonciez "le mec de la programmation" de M6 qui programme D&Co face au Mentalist (TF1) et que vous mettriez bien "dans une benne"...
Je pousse des gueulantes comme ça, des fois. C'est pas méchant. Ce qu'on me dit, c'est que D&Co est un programme de résistance, qu'un autre aurait moins bien résisté la concurrence.
Du coup, la case qu'on vous a attribuée sur cette nouvelle émission vous convient-elle ? Le samedi après-midi en plein printemps, n'est-ce pas un peu bancal ?
On m'a dit la même chose il y a huit ans quand j'ai commencé D&Co le samedi à 13h. On m'avait promis un échec au bout de deux émissions. Résultat : on est toujours là huit ans plus tard. Moi, j'aurais préféré une seconde partie de soirée pour être plus libre dans le ton, et faire un peu plus long que 60 minutes, mais ce n'est qu'un souhait de ma part. Je me trompe peut-être.
M6 vous a-t-elle soumis une clause d'audience en vous attribuant cette case ?
Certainement pas. Les clauses d'audiences n'existent pas ailleurs que dans l'imagination des journalistes.
Qui peut croire qu'il n'y a pas une clause d'audience, même implicite ?
Cependant, la logique voudrait que l'on fasse mieux ou autant que l'émission qui occupait cette tranche avant : Must Célébrités faisait entre 1 million et 1,2 million... Bien sûr, les enjeux économiques sont si énormes que si personne ne regarde, il ne sera pas intéressant de me laisser à l'antenne.
Que pensez-vous des propos d'Enora Malagré qui ne croit pas en la réussite de Y'a que les imbéciles qui ne changent pas d'avis ? (source TVMag.com)
C'est son droit le plus propre. Peut-être qu'en voyant l'émission, elle changera d'avis. Et si l'émission marche, elle sera la première à dire qu'elle s'est trompée. Quand elle fait des erreurs, elle le reconnaît toujours. On va pas lui jeter la pierre alors qu'il doit y en avoir plein d'autres qui le pensent tout comme elle. D'ailleurs, Enora Malagré et Cyril Hanouna ont apporté quelque chose d'incroyable en télé : une façon de traiter les médias, une liberté de parole, ils ne s'interdisent rien... Alors, c'est sûr, ça bouscule !
Peu de gens le savent mais vous avez oeuvré aux côtés d'Alexia Laroche-Joubert sur des émissions comme Loft Story ou la Star Academy...
J'étais la nounou de la Star Ac'. J'emmenais les élèves dehors : à des spectacles ou bien pour rencontrer des personnalités. Que ce soit Olivia Ruiz, Jean-Pascal ou Jenifer, ils ont tous réussi leur pari et ce sont tous de chouettes gamins. Quant à Loft Story, j'ai simplement casté des candidats sur la saison 2. Mon travail s'est limité à cela.
Dans une récente interview, vous vous indigniez contre "la télé de snobs pour hipsters"... Quelles émissions visiez-vous ?
Je trouve que Le Grand Journal, à l'époque de Michel Denisot, ce n'est pas un format qui me correspond. Je trouve que ce n'est pas assez populaire. Je préfère les émissions où on sent que les choses peuvent partir en vrille, où tu sens la spontanéité. J'étais plus fan de Nulle part ailleurs, par exemple. Le trio Gildas-De Caunes-Garcia me faisait halluciner.
Vous déclariez récemment que votre mère n'a jamais cru en cette carrière télévisuelle. A quel métier vous destinait-elle ? (sa maman Suzanne est décédée en octobre 2012, NDLR)
Elle m'aurait vu médecin, avocat ou fonctionnaire. Et moi qui voulais faire de la télé et du théâtre, ça ne rentrait pas dans ses cases à elle. Elle n'avait pas ces codes-là. Moi, jamais de la vie je ne forcerai mes enfants à faire des études. Il n'y a rien de pire que de s'imaginer la vie de ses enfants. Avant tout, il faut les encourager à faire quelque chose d'épanouissant.
D'ailleurs à quoi se destine Roxane, votre fille que l'on a pu découvrir dans un épisode de Victoire Bonnot sur M6 ?
Contrairement à ce que l'on pourrait penser, Roxane ne cherche pas du tout à devenir comédienne. Ce tournage était une expérience qui lui faisait plaisir parce qu'on était ensemble. Sur le casting, on était si complices que c'est apparu comme une évidence. Moi-même, j'aurais aimé avoir une telle complicité avec ma maman. Aujourd'hui, elle étudie les arts graphiques. Et je tiens à ce qu'elle reste libre dans ses choix : jamais je ne lui imposerai une carrière professionnelle.
Vos enfants sont-ils particulièrement impatients de vous découvrir dans cette nouvelle émission ?
Roxane a assisté à l'enregistrement. Mon fils Norman a hâte de regarder l'émission. On est une famille extrêmement fusionnelle. Du coup, quand l'un des membres de la famille a un projet qui lui tient à coeur, on est tous derrière lui. Je suis fière d'avoir des enfants comme ça, et je suis sûre qu'ils sont fiers de leur maman.
Vous êtes fiancée à Régis depuis 2009... Chez PurePeople, on a tous les petits fours qui sont prêts, le DJ qui est chaud, la salle qui est réservée... Donc c'est pour quand ce mariage ?
Je ne sais pas... On s'est dit qu'on était cool là, comme ça. Et puis, je suis une fille tellement désorganisée que rien qu'à l'idée de préparer tout ça, je flippe ! Trop de machins importants, trop de paperasse et de trucs officiels à régler. Ça se trouve, un jour, on le fera à l'arrache, sans prévenir personne...
Propos recueillis par Joachim Ohnona
Y'a que les imbéciles qui ne changent pas d'avis !
Tous les samedis à partir du 29 mars, à 17h20 sur M6 avec Valérie Damidot
Proposé tous les samedis à 17h20 - en lieu et place de Must Célébrités avancé à 16h15 -, ce rendez-vous de 60 minutes s'intéressera chaque semaine à trois sujets de société, appuyés par des sondages, tandis qu'un chroniqueur se fera l'avocat de la minorité pensante afin de faire changer d'avis la majorité. Autour de la table, Juliette Arnaud, Valéry Zeitoun, Thomas Croizière et Emilie Mazoyer sont confirmés au casting. D'autres rejoindront la bande de façon plus épisodique, comme Patrice Carmouze.
Quelques heures avant coup d'envoi de ce pari très risqué, Valérie Damidot a accepté de répondre à nos questions sans aucun tabou... A vos marques. Prêts ? Marouflez !
PurePeople.com : En quoi Y'a que les imbéciles qui ne changent pas d'avis est différent des autres talk-show actuellement proposés à la télé ?
Valérie Damidot : On ne va pas révolutionner le talk-show. On va simplement essayer d'aller à l'encontre de la majorité dans les sondages. Sur chaque débat, un chroniqueur qui pense l'inverse va tenter de les faire changer d'avis.
Y a-t-il des sujets de débat que vous vous interdirez d'aborder en plateau ?
Je pense qu'on n'abordera pas de sujet trop lourds. Ce n'est pas la place d'un divertissement. On privilégiera les sujets qui prêtent à débat, mais sur un ton léger. Je m'interdirai des sujets qui touchent trop à la politique, ou à la justice. Ce n'est pas la place d'un talk-show mais plutôt d'un magazine d'enquête. On ne fera pas tout et n'importe quoi, juste pour débattre.
Récemment dans Touche pas à mon poste, vous dénonciez "le mec de la programmation" de M6 qui programme D&Co face au Mentalist (TF1) et que vous mettriez bien "dans une benne"...
Je pousse des gueulantes comme ça, des fois. C'est pas méchant. Ce qu'on me dit, c'est que D&Co est un programme de résistance, qu'un autre aurait moins bien résisté la concurrence.
Du coup, la case qu'on vous a attribuée sur cette nouvelle émission vous convient-elle ? Le samedi après-midi en plein printemps, n'est-ce pas un peu bancal ?
On m'a dit la même chose il y a huit ans quand j'ai commencé D&Co le samedi à 13h. On m'avait promis un échec au bout de deux émissions. Résultat : on est toujours là huit ans plus tard. Moi, j'aurais préféré une seconde partie de soirée pour être plus libre dans le ton, et faire un peu plus long que 60 minutes, mais ce n'est qu'un souhait de ma part. Je me trompe peut-être.
M6 vous a-t-elle soumis une clause d'audience en vous attribuant cette case ?
Certainement pas. Les clauses d'audiences n'existent pas ailleurs que dans l'imagination des journalistes.
Qui peut croire qu'il n'y a pas une clause d'audience, même implicite ?
Cependant, la logique voudrait que l'on fasse mieux ou autant que l'émission qui occupait cette tranche avant : Must Célébrités faisait entre 1 million et 1,2 million... Bien sûr, les enjeux économiques sont si énormes que si personne ne regarde, il ne sera pas intéressant de me laisser à l'antenne.
Que pensez-vous des propos d'Enora Malagré qui ne croit pas en la réussite de Y'a que les imbéciles qui ne changent pas d'avis ? (source TVMag.com)
C'est son droit le plus propre. Peut-être qu'en voyant l'émission, elle changera d'avis. Et si l'émission marche, elle sera la première à dire qu'elle s'est trompée. Quand elle fait des erreurs, elle le reconnaît toujours. On va pas lui jeter la pierre alors qu'il doit y en avoir plein d'autres qui le pensent tout comme elle. D'ailleurs, Enora Malagré et Cyril Hanouna ont apporté quelque chose d'incroyable en télé : une façon de traiter les médias, une liberté de parole, ils ne s'interdisent rien... Alors, c'est sûr, ça bouscule !
Peu de gens le savent mais vous avez oeuvré aux côtés d'Alexia Laroche-Joubert sur des émissions comme Loft Story ou la Star Academy...
J'étais la nounou de la Star Ac'. J'emmenais les élèves dehors : à des spectacles ou bien pour rencontrer des personnalités. Que ce soit Olivia Ruiz, Jean-Pascal ou Jenifer, ils ont tous réussi leur pari et ce sont tous de chouettes gamins. Quant à Loft Story, j'ai simplement casté des candidats sur la saison 2. Mon travail s'est limité à cela.
Dans une récente interview, vous vous indigniez contre "la télé de snobs pour hipsters"... Quelles émissions visiez-vous ?
Je trouve que Le Grand Journal, à l'époque de Michel Denisot, ce n'est pas un format qui me correspond. Je trouve que ce n'est pas assez populaire. Je préfère les émissions où on sent que les choses peuvent partir en vrille, où tu sens la spontanéité. J'étais plus fan de Nulle part ailleurs, par exemple. Le trio Gildas-De Caunes-Garcia me faisait halluciner.
Vous déclariez récemment que votre mère n'a jamais cru en cette carrière télévisuelle. A quel métier vous destinait-elle ? (sa maman Suzanne est décédée en octobre 2012, NDLR)
Elle m'aurait vu médecin, avocat ou fonctionnaire. Et moi qui voulais faire de la télé et du théâtre, ça ne rentrait pas dans ses cases à elle. Elle n'avait pas ces codes-là. Moi, jamais de la vie je ne forcerai mes enfants à faire des études. Il n'y a rien de pire que de s'imaginer la vie de ses enfants. Avant tout, il faut les encourager à faire quelque chose d'épanouissant.
D'ailleurs à quoi se destine Roxane, votre fille que l'on a pu découvrir dans un épisode de Victoire Bonnot sur M6 ?
Contrairement à ce que l'on pourrait penser, Roxane ne cherche pas du tout à devenir comédienne. Ce tournage était une expérience qui lui faisait plaisir parce qu'on était ensemble. Sur le casting, on était si complices que c'est apparu comme une évidence. Moi-même, j'aurais aimé avoir une telle complicité avec ma maman. Aujourd'hui, elle étudie les arts graphiques. Et je tiens à ce qu'elle reste libre dans ses choix : jamais je ne lui imposerai une carrière professionnelle.
Vos enfants sont-ils particulièrement impatients de vous découvrir dans cette nouvelle émission ?
Roxane a assisté à l'enregistrement. Mon fils Norman a hâte de regarder l'émission. On est une famille extrêmement fusionnelle. Du coup, quand l'un des membres de la famille a un projet qui lui tient à coeur, on est tous derrière lui. Je suis fière d'avoir des enfants comme ça, et je suis sûre qu'ils sont fiers de leur maman.
Vous êtes fiancée à Régis depuis 2009... Chez PurePeople, on a tous les petits fours qui sont prêts, le DJ qui est chaud, la salle qui est réservée... Donc c'est pour quand ce mariage ?
Je ne sais pas... On s'est dit qu'on était cool là, comme ça. Et puis, je suis une fille tellement désorganisée que rien qu'à l'idée de préparer tout ça, je flippe ! Trop de machins importants, trop de paperasse et de trucs officiels à régler. Ça se trouve, un jour, on le fera à l'arrache, sans prévenir personne...
Propos recueillis par Joachim Ohnona
Y'a que les imbéciles qui ne changent pas d'avis !
Tous les samedis à partir du 29 mars, à 17h20 sur M6 avec Valérie Damidot