Après le lyrisme poétique du premier long métrage La Reine des pommes et le phénomène La guerre est déclarée, Valérie Donzelli s'apprête à sortir en salles – le 19 décembre très exactement – son troisième long métrage, Main dans la main. A ce titre, l'actrice-réalisatrice enchaîne les tapis rouges aux côtés de ses deux acteurs, son fidèle acolyte Jérémie Elkaïm et l'excellente Valérie Lemercier. Que ce soit le 10 novembre où le film représentait la France au Festival du film international de Rome, ou bien le 13 novembre en ouverture du Festival du Film de Sarlat, le trio a assuré le show avec charme et envie.
Main dans la main sera une nouvelle chronique romantique portée par l'écriture si précieuse de Valérie Donzelli. Cette dernière s'est créé une véritable plume emplie de poésie, portant ses histoires avec conviction et un brin de magie, de sorte que les personnages deviennent terriblement attachants. Après le combat mené contre la maladie et inspiré d'une véritable histoire – celle de son fils Gabriel issu de la relation amoureuse que l'actrice entretenait avec Jérémie Elkaïm – dans La Guerre est déclarée, elle revient avec une histoire fantasque. Sa caméra suit Hélène (Valérie Lemercier), directrice de la prestigieuse école de danse de l'Opéra Garnier, et Joachim (Jérémie Elkaïm), employé d'un miroitier de province, pris par une étonnante force qui ne peut les empêcher de se séparer, physiquement parlant.
Sur le tapis rouge, c'est une équipe soudée et non "main dans la main" qui s'amuse à assurer la promotion du film. Dans la capitale italienne, c'est l'élégance d'une Valérie Donzelli habillée d'une robe noire et d'un rouge à lèvres pulpeux faisant ressortir son regard si séduisant, alliée à la simplicité d'un Jérémie Elkaïm arborant un jean plutôt qu'un costume de circonstance. Valérie Lemercier, souriante, ne cache pas non plus son plaisir d'avoir joué un véritable rôle de composition, elle qui a enchaîné les comédies cette année (Astérix et Obélix 4 , Adieu Berthe). La simplicité encore une fois, du sobre pantalon carotte avec un haut couleur or, à Rome, à une robe cachée sous un long manteau trois boutons à Sarlat. Une décontraction et une légèreté apparentes, à l'opposé du paraître quotidien, que le public retrouvera, non sans plaisir, le 19 décembre en salles.