Alors que ses récentes photos pour le magazine japonais Richesse, dont elle fait à nouveau la couverture ce mois-ci, font encore couler beaucoup d'encre, Valérie Trierweiler, pour sa part, n'a que faire de la polémique. La marraine du Secours populaire s'est rendue à Marseille ce mercredi (6 avril) pour passer la journée avec plus de 500 jeunes avec qui elle a fêté Pâques avec un peu de retard. Entre une chasse aux oeufs solidaire, des dessins et même un flashmob au Parc Longchamp, la journaliste de 51 ans a multiplié les activités ludiques pour le plus grand bonheur des enfants.
Comme à son habitude, l'ancienne Première Dame particulièrement impliquée dans le domaine humanitaire a profité de son passage dans le 4e arrondissement de la cité phocéenne pour tenter d'éveiller les consciences et faire bouger les choses. Les journalistes de la radio France Bleu rapportent que Valérie, elle-même maman de trois garçons, a fait la rencontre d'une petite Syrienne de 4 ans, réfugiée depuis un an et malheureusement toujours pas scolarisée. Un bénévole de l'association lui a alors expliqué que seuls deux enfants réfugiés sur six étaient scolarisés. Un chiffre alarmant.
"Ces enfants sont aidés uniquement par le Secours populaire et seulement deux d'entre eux sur six sont scolarisés. Est-ce que c'est normal que ces enfants, qui ont traversé ce qu'ils ont traversé, n'aillent pas l'école, ne soient pas pris en charge par notre société ? Je ne comprends pas. On n'a pas la place à Marseille d'accueillir quatre enfants qui veulent aller à l'école ? Non, mais arrêtez ! C'est révoltant. La situation est anormale et révoltante. Ces enfants n'ont plus de domicile et on ne leur permet pas d'aller à l'école, de se reconstruire, de vivre tout simplement. Je ne suis pas d'accord avec ça", s'est-elle indignée en priant pour que l'on trouve une solution. Espérons que son cri de détresse sera entendu.
Coline Chavaroche
Coline Chavaroche