Les quelques mots de la ministre de la Culture Roselyne Bachelot ont fait bondir de joie toute l'industrie du cinéma puisque, mi-mai, il se pourrait que les spectateurs puissent retourner dans les salles obscures. Virginie Efira s'en félicite, elle qui sera alors à l'affiche du film césarisé Adieu les cons, qui doit ressortir. Elle s'est livrée dans Le Parisien.
Interrogée par le quotidien, l'actrice de 43 ans n'a pas caché sa joie. "Le plateau de contaminations est toujours élevé. Mais il faut retrouver cette joie qui nous a été enlevée (...) C'est impératif que les choses reprennent. Et des études ont montré que les cinémas n'étaient pas des endroits de contagion, quand les gestes barrière sont respectés. Je suis contente pour moi, pas seulement pour mon film. Ce que je veux, c'est aller voir des films en salles. Rien ne peut se comparer à l'expérience du collectif", a-t-elle clamé.
Et Virginie Efira - découverte à la télévision du temps où elle animait l'émission Nouvelle Star - de pousser ses confidences en se confiant sur une pratique très répandue qu'elle-même n'a pourtant commencé à aimer que récemment. "Moi qui étais un peu ringarde, qui ne regardais pas beaucoup de séries, j'en ai découvert beaucoup cette année [parmi les succès récents il y a eu Lupin, Bridgerton, The Crown ou encore Sky Rojo, NDLR]. Mais appuyer sur 'pause' pour aller prendre quelque chose dans le frigo, ce n'est pas la même qualité d'attention. Il y a une sacralisation de la salle de cinéma. Je suis sûre que les gens reviendront, car elles sont complémentaires des plateformes", a-t-elle ajouté.
Quelques producteurs et réalisateurs ont cédé à l'appel de Netflix ou Amazon Prime Video pour y diffuser leurs films en complément des nombreuses séries déjà disponibles sur ces plateformes. Mais certains ont refusé. Valérie Lemercier, réalisatrice du très attendu Aline, a ainsi préféré attendre pour que son film soit vu dans les salles. À l'ouverture des cinémas, l'affiche devrait donc être alléchante !