William et Kate : Entre bébés et spectre de Lady Di, l'avenir se prépare !

Le prince Albert et sa Charlene, qu'il ne se prive plus d'évoquer publiquement avec tendresse, vont pouvoir jouir de quelques semaines de répit médiatique pour peaufiner les préparatifs de leurs noces de juillet 2011, puisque l'attention s'est portée sur une autre paire glamour du gotha et dont on attendait également depuis longtemps le passage à la vitesse supérieure : le prince William et la charmante Catherine Middleton.

Après huit ans d'une relation devenue officielle à Noël 2003, qui fut exposée aux yeux du public pour la première fois en 2005 (les tourtereaux étaient alors aux sports d'hiver, en Suisse) et connut un bref accident en 2007, le prince William, appelé à devenir un jour roi, s'est lancé : sa demande, il l'a faite au mois d'octobre 2010, alors que le couple était en vacances au Kenya. "C'était dans un lodge au calme, et c'était très romantique, un moment très intime", se remémore avec émotion Kate, la bague de mariage de feue Lady Di à son annulaire, dans la première interview qu'ils accordèrent en tandem suite à l'annonce officielle par Clarence House de leur mariage. Cette apothéose de leur amour si plaisant à voir à chacune de leurs (rares) apparitions conjointes, tout le monde l'attendait et spéculait, surtout depuis qu'ils avaient emménagé ensemble au début de l'été dans le nord du Pays de Galles, là où le fils aîné du prince Charles officie en tant que pilote d'hélicoptère au sein de la RAF.

Oh, happy day !

Leur mariage sera célébré au printemps ou à l'été 2011 - le "parfait timing", pour le prince William (d'autant que cela laisse le champ libre pour le jubilé de diamant de la reine Elizabeth II en 2012), mais aussi pour... les bookmakers, chez qui la date hypothétique de l'union des amoureux de 28 ans est devenue l'un des enjeux les plus prisés (en l'espace de deux jours, nous sommes passées de spéculation sur des dates en plein été à un mariage... en mai, ce qui correspondrait plus au souhait du prince !) ! De la même manière, le mystère est savamment entretenu autour des festivités prévues et du style général du mariage : si les intéressés ont fait valoir qu'ils désiraient une noce respectueuse du climat économique et social difficile, certains évoquent pourtant un dispositif beaucoup plus important que prévu initialement... Ce qui apparaît comme certain, c'est que William et Kate ont l'envie d'associer au maximum le public à leur bonheur, et que le prince aimerait par la même occasion rendre hommage à sa défunte mère.

Confirmation que le business autour du plus grand événement de l'année prochaine au Royaume-Uni s'annonce florissant : dès l'officialisation de la nouvelle de leur union, toute l'armada du merchandising (vaisselle, monnaie, etc.) a fait irruption (à croire que c'était déjà fin prêt dans les cartons).

Si la date n'a pour l'heure pas encore été dévoilée, le jour choisi sera forcément très spécial pour tous les sujets de la Couronne. A tel point que le Premier ministre britannique David Cameron s'est dit favorable jeudi à ce que le jour du mariage du prince William et de Kate Middleton soit décrété férié. Une initiative aussitôt saluée par les deux futurs époux et... entérinée : vendredi, David Cameron a confirmé qu'il y aurait bien un jour férié, pour que le public puisse participer librement à la "célébration nationale". Mais on ignore toujours lequel, bien évidemment ! Il est même précisé que, si le mariage doit avoir lieu un samedi, les salariés auront soit le vendredi, soit le lundi chômé. That's fair, isn't it ?

Devant l'ampleur de l'effervescence, Kate Middleton ne peut que mesurer l'importance du changement de statut qui l'attend. La future princesse s'est dite intimidée par son entrée officielle dans la famille royale, mais confiante. D'autant qu'elle a encore un peu de temps pour s'y préparer et qu'on lui a fait un fleur : elle pourra profiter pleinement d'un dernier Noël en famille, dans quelques semaines.

Des débuts en douceur pour la nouvelle princesse... et future maman ?

Surtout, il apparaît clairement que Kate Middleton embrassera sa nouvelle "carrière" progressivement, coachée par son futur époux, en qui elle voit le meilleur des "professeurs". Indiquant qu'elle ne s'adonnerait pas aux activités d'une princesse immédiatement après leur mariage, elle a donné libre cours à de nouvelles spéculations, d'aucuns lisant là l'intention de... fonder une famille, autrement dit avoir un bébé, en priorité ! Certains observateurs, à l'instar de la biographe de Kate, remarquent que le couple se montre déjà très enclin à fonder une "famille heureuse" et nombreuse de préférence, comme il l'a indiqué en interview, et que compte tenu de l'âge des deux jeunes gens, la question est réellement d'actualité. Parallèlement, un fait pas anodin : les personnels politiques se penchent sur la question de la modification des lois de succession, certains demandant notamment l'abrogation de la primogéniture (actuellement, le premier fils est désigné héritier, quand bien même il aurait une soeur aînée) ainsi que la modification de l'Act of Settlement 1701, qui interdit à l'héritier d'épouser une Catholique.

Le spectre de Lady Di...

Quoi qu'il advienne, Kate devra abandonner son travail de styliste et de photographe pour le compte de l'entreprise familiale Party Pieces, mais St James Palace précise bien que les seules obligations princières dont elle s'acquittera - notamment inaugurations et manifestations caritatives - dans un premier temps seront de pair avec le prince William. La demoiselle, d'ailleurs, n'aura pas tout de suite son propre bureau et fonctionnera avec la même équipe que son époux. C'est en substance ce qu'a indiqué un porte-parole : "Le prince William veut l'initier correctement au métier, ce pourquoi elle n'assumera pas d'engagements en solo pour commencer. Si mademoiselle Middleton est libre avant le mariage, peut-être se joindra-t-elle, au cas par cas, au prince pour certains de ses engagements. Cette disposition est pensée pour faciliter l'adaptation de la future reine et lui épargner la souffrance et la dépression qu'endura la mère de William, la princesse Diana, submergée par son nouveau rôle lorsqu'elle rejoignit la famille royale."

Des débuts, de princesse et/ou de maman, en douceur...

Guillaume Joffroy