Elle a beau être jeune et avoir été plongée au coeur d'une tempête médiatique, Zahia Dehar a assumé parfaitement son statut de créature sulfureuse en déclarant lors de son unique interview à Paris Match "qu'elle était un cadeau d'anniversaire" pour Ribéry. Elle a décidé de jouer maintenant dans la cour des grands. Selon La Tribune.fr, la jolie blonde a déposé, ces derniers mois - comme nous vous l'avions annoncé -, six marques comprenant son prénom, son nom de famille, ou des termes plus évidents. Ainsi, des gammes de produits baptisées "Pretty Zahia", "Zahiadora", "A dream by Zahia" ou encore "Zahiadise", pourraient être commercialisées.
Pour être épaulée dans son business naissant, l'escort girl dont les relations sexuelles tarifées, quand elle était mineure, avec les footballeurs Franck Ribéry et Karim Benzema ont fait scandale (et passionné le public !), s'est entourée d'un cabinet d'avocats prestigieux. Ce dernier a pris soin de protéger les différentes marques potentielles à l'OHMI, l'office européen qui enregistre les dépôts pour toute l'Union européenne.
Si maître Anne-Marie Pecoraro, avocate associée chez Aklea, a déclaré : "Nous avons déposé ces marques à titre défensif pour empêcher d'autres de le faire", il est évident que la mise en place de telles précautions annonce tout de même des projets ambitieux. Toujours selon La Tribune.fr, Zahia, qui avait été approchée par la télévision allemande pour une grosse somme d'argent il y a quelques mois, détient un droit d'exploitation exclusif sur des centaines de produits et services : huiles de massages, nuisettes, production de films, émissions de télévision ou radio, location de chambres d'hôtels ou encore services de crèches. Selon les informations du quotidien économique, Zahia aurait pour but de commercialiser, dans un premier temps, une ligne de sous-vêtements sexy. Un homme d'affaires allemand serait à ses côtés pour l'aider financièrement. D'après nos informations, alors qu'elle a été vue en septembre au salon de la lingerie à Paris et à Londres, elle travaillerait avec une styliste sur plusieurs collections.
Dernière chose à régler pour que le business plan soit proche de la perfection : récupérer le nom de domaine Zahia.fr, qui appartient actuellement à un blogueur répondant au nom de Paul Da Silva. Ce dernier, président du parti Pirate (qui milite pour la suppression de la loi Hadopi), n'est pour le moment pas disposé à le lui céder. Début décembre, après avoir reçu une lettre de mise en demeure de Me Pecoraro, Paul Da Silva a préféré arrêter provisoirement l'exploitation de ce site. "On a essayé de m'impressionner avec des arguments juridiques fallacieux. Mais j'ai déposé le nom de domaine avant que la marque Zahia le soit", a-t-il déclaré. Après une proposition d'arrangement à l'amiable formulée mercredi 22 décembre, Paul Da Silva a décidé de porter l'affaire devant les tribunaux. Il a précisé que sa décision de s'opposer n'était pas une question d'argent.
Zahia Dehar : la scandaleuse devenue businesswoman ? C'est bien la ligne de conduite qu'elle s'est choisie. Depuis son retour de Saint-Tropez - trois sorties seulement qui ont déclenché des mouvements de foule incroyables - où elle a passé un été fort discret, plus aucune photo de la jeune fille. D'après nos informations, elle travaille, apprend de façon étonnante les langues étrangères et a changé de look. Dans la droite ligne de Pretty Woman, elle devrait en étonner plus d'un.
Laureline Reygner