Tout le monde ne s'appelle pas Kate Middleton, Victoria Beckham ou Hilaria Baldwin, avec qui les kilos de grossesse semblent, en un temps record après l'accouchement, n'avoir été qu'un mirage... Pour Zara Phillips, retrouver sa ligne de cavalière médaillée olympique après la naissance de sa fille Mia en janvier 2014 s'avère bien plus compliqué ; la fille de la princesse Anne, avec la franchise qui la caractérise, a avoué sans ambages que la partie n'était d'ailleurs pas encore gagnée, dans un entretien accordé au FT Weekend Magazine, supplément du Financial Times. Quant à un second enfant, ça attendra...
On s'en était bien rendu compte, début janvier, alors qu'elle se trouvait en Australie avec son mari Mike Tindall et leur petite Mia pour promouvoir le meeting hippique Magic Millions : les kilos de grossesse de Zara Phillips se sont durablement accrochés. Sur la Gold Coast australienne, ils lui pesaient clairement quand il s'agissait de monter en selle. "Ce qui m'a étonnée, avec le fait d'avoir un bébé, c'est que ça vous fait perdre toute votre condition physique, et à quel point c'est dur de la récupérer", a-t-elle confessé à la revue. Spécialiste du concours complet, championne d'Europe (en individuel et par équipe) en 2005, médaillée d'or (en individuel) et d'argent (par équipe) aux Jeux équestres 2006, et médaillée d'argent aux JO de Londres 2012, la petite-fille adorée de la reine Elizabeth II avait continué à monter à cheval durant la première partie de sa grossesse, bravant les critiques et les recommandations du National Health Service. Elle avait fini par se résoudre à renoncer, et avait repris la compétition un peu plus de deux mois après l'accouchement pour valider son billet pour les Jeux olympiques de Rio de Janeiro en 2016.
Plus d'un an après avoir donné naissance à Mia, Zara Phillips, 33 ans, lutte encore pour retrouver son poids de forme, natation et vélo occupant ses après-midi. "J'essaye aussi de m'entraîner sur un vélo d'appartement dès que je me lève", ajoute-t-elle au sujet de son programme intensif de remise en forme, à un an et demi des JO. Les effets commencent à se voir sur sa silhouette, comme on a pu le constater ce mois-ci à l'hippodrome de Cheltenham, où elle a volontiers posé pour les photographes de presse à l'occasion du grand meeting hippique annuel. Alors, pas question de jouer les risque-tout et de retomber enceinte avant le rendez-vous olympique : "Cela signifie aussi que je ne serai pas en mesure d'avoir d'autres enfants d'ici-là", fait savoir très clairement la championne.
Mia attendra donc encore au moins trois ans avant de devenir grande soeur. En attendant, elle a une famille d'adoption qui lui tend les bras : celle du monde du cheval, très conviviale. La fillette est en effet habituée depuis le plus jeune âge à accompagner sa maman sur tous les parcours hippiques. "Je n'ai pas besoin de me séparer d'elle toute une journée", se réjouit ainsi Zara Phillips, qui, lors de ses compétitions, dispose d'un grand van où Mia peut dormir.