Zara Phillips n'a jamais voulu vivre aux crochets de la couronne, et il faut avouer qu'elle s'en sort plutôt bien : grâce à ses multiples partenariats commerciaux (collaboratrice de la marque d'équipements équestres Musto, égérie Rolex et Land Rover, etc.), la fille de la princesse Anne et petite-fille de la reine Elizabeth II jouit de revenus conséquents (plus de 1 million d'euros par an), en même temps que de sa totale liberté (pas de titre, pas d'obligations royales...). Mariée au rugbyman désormais retraité Mike Tindall, qui n'est pas non plus dans le besoin, elle se lance d'ailleurs dans un nouveau business qui s'annonce particulièrement lucratif...
Quel bonheur d'être membre de la famille royale sans être princesse (les petits-enfants d'un monarque en lignée féminine ne peuvent y prétendre, selon les règles en vigueur) ! Les avantages (la notoriété, l'aura) sans les inconvénients (le service public et l'interdiction de faire carrière ou d'avoir des activités commerciales). On la savait chercheuse d'or d'un point de vue sportif, en quête de la plus belle médaille en concours complet aux Jeux olympiques de Rio 2016 après avoir décroché l'argent à Londres 2012, mais on ne se doutait pas que Zara Phillips creuserait le filon de la joaillerie !
Capitalisant sur sa célébrité et son amour des chevaux (et de l'argent, un peu, aussi), la cavalière de 34 ans va lancer une collection de bijoux à son nom, Zara Phillips Collection, en collaboration avec un Australien dont elle aime à porter les créations, John Calleija. Leur rapprochement aurait-il été facilité par la visite Down Under de la fille de la princesse Anne en début d'année, dans le cadre du patronage rémunéré d'un événement hippique ?
"Je ne suis pas créatrice de bijoux, mais j'ai vraiment pris du bon temps à travailler là-dessus avec Calleija, et j'espère que tout le monde aimera la collection autant que j'ai aimé l'élaborer", déclare Zara dans des propos rapportés par le chroniqueur émérite du DailyMail Sebastian Shakespeare, lequel révèle l'information et dévoile des images de certains de ces bijoux inspirés par le monde du cheval - d'où la forme de selle assez reconnaissable. Deux parures ont été créées, la Saddle Suite et la Coronet Suite.
La jeune femme continue donc à mener sa propre vie, comme elle le revendique, avec beaucoup d'opportunisme et un sens des affaires certain. Ce qui ne manque pas de lui valoir de temps à autre quelques controverses dont elle se moque éperdument, comme lorsqu'elle a choisi de vendre pour 100 000 livres les premières photos de sa fille Mia à l'hebdomadaire Hello! ou quand elle a accepté de prêter son image à un jeu vidéo en ligne lié à l'équitation.
Comme si besoin était, Zara Phillips va même enregistrer une rentrée d'argent exceptionnelle, selon une autre révélation de Sebastian Shakespeare : elle est mentionnée dans le testament de sa tante Sarah Staples, décédée en décembre dernier à 63 ans. Soeur de son père le capitaine Mark Phillips, Sarah Staples, qui n'avait pas d'enfant, a désigné Mark et Peter (le frère aîné de Zara) comme ses exécuteurs testamentaires, et laisse un héritage estimé à 722 000 livres (1 million d'euros).