Pour tout ceux qui seraient restés en méditation profonde au fond d'une grotte dans le Larzac ces derniers jours, la Coupe du monde bat son plein au Brésil. Et l'événement de ces premiers jours n'est pas l'élimination de l'Espagne, tenante du titre, dès le premier tour, mais bien la venue de Zlatan Ibrahimovic au pays de la caïpirinha...
Après la non-qualification de la Suède pour la Coupe du monde brésilienne, Zlatan Ibrahimovic avait prévenu : "Une Coupe du monde sans moi ne vaut pas la peine d'être regardée." Sur place, l'absence du Z était vécue comme une défaite à part entière. La saudade s'emparait de la population qui a fini par réagir. Derrière Ronaldo, le vrai, pas l'imitation gominée, tout un peuple se mobilisait pour lancer une campagne destinée à faire venir Zlatan Ibrahimovic au Brésil.
Succès. Le Suédois a finalement accepté l'invitation de son idole, la seule, Ronaldo Il Fenomeno et a débarqué à Rio le 18 juin dernier. Quelques heures après, il assistait à la rencontre entre l'Espagne et le Chili au Maracanã de Rio. Hier soir, le 19 juin, c'est à un autre match au sommet auquel il assistait à Sau Paulo. Un Angleterre-Urugay (0-2) de haute facture qui élimine quasiment la Perfide Albion de la Coupe du monde suite au doublé de Luis "Le Cannibal" Suarez, sacré meilleur buteur du championnat... anglais la saison dernière.
Zlatan Ibrahimovic était accompagné de sa belle Helena Seger et de leurs enfants, Maximilian (7 ans) et Vincent (6 ans). Au côté du président du PSG Nasser Al-Khelaïfi, ils ont assisté au match à quelques rangés de Coleen Rooney, même si les enfants Ibrahimovic semblaient plus intéressés à se disputer pour une peluche que par le jeu proposé par les deux équipes...
Quant à Coleen Rooney, elle aura vécu une soirée contrastée, entre joie et déception. La joie lorsque son homme Wayne a inscrit son premier but en Coupe du monde après être resté muet lors des deux éditions précédentes. La déception après la défaite qui compromet les chances de l'Angleterre de se qualifier pour la phase suivante.
Pourtant, Coleen, qui avait débarqué avec plus d'une quinzaine de valises au Brésil avec ses enfants Kai et Klay (4 et 1 an), était pleine d'espoir en voyant les Three Lions allant au bout. Hier, le coeur n'y était pas et les enfants, particulièrement Kai, ont été touchés par cette défaite. Le garçonnet était aperçu en pleurs dans les tribunes, au côté de sa maman dont les yeux tristes reflétaient bien le sentiment anglais à l'issue de cette soirée...