Neuf mois après l'accident d'hélicoptère(s) qui frappait le tournage de Dropped, lequel a coûté la vie à dix personnes - huit Français, les sportifs Camille Muffat, Alexis Vastine et Florence Arthaud, cinq membres de l'équipe de production et les deux pilotes argentins des deux engins qui se sont percutés avant de s'écraser -, le rapport du Bureau d'enquêtes et d'analyses de l'aviation civile a dévoilé son rapport.
Hélicoptères mal préparés et manquements à la sécurité : plusieurs failles ont été relevées. Un rapport qui, selon Philippe Candeloro, "tombe comme un cheveux sur la soupe". Interviewé par nos confrères de Télé Star, le sportif apprécie peu de voir ces conclusions dévoilées quelques jours avant Noël. "Je savais qu'une enquête était en cours, mais cela fait ressurgir beaucoup de mauvais souvenirs. Je souhaitais mettre Dropped de côté, ne plus y penser, même si je n'oublierai jamais ce drame. Mais ce rapport a remis beaucoup d'images dans ma tête", déclare-t-il.
Au-delà des mauvais souvenirs, Philippe Candeloro ne comprend qu'un manquement aux consignes de sécurité ait été relevé. "Pour moi, il n'y a eu aucune faille de ce côté-là. Maintenant, je ne connais pas le détail de ce rapport et je comprends la volonté des familles de savoir ce qui s'est passé. Mais je ne veux pas me laisser influencer par cette enquête, même si c'est tout à fait normal qu'elle se soit déroulée", lance-t-il.
Comprenant le besoin des familles qui ont perdu un être cher de connaître à tout prix la vérité - certaines ont d'ailleurs même porté plainte -, le patineur ne souhaite pas avoir recours à la justice. "Je vois les choses différemment, mon sentiment est partagé puisque je suis vivant. Porter plainte ne les ramènera pas et j'aurais peur que tout ça prenne trop d'ampleur, alors que je veux passer à autre chose", affirme Philippe Candeloro. On lui souhaite donc de rebondir rapidement.