






C'est une interview que Noël Le Graët risque de regretter un long moment... Venu dans l'émission Bartoli Time, animée par Marion Bartoli, le 8 janvier dernier, le président de la Fédération française de football était présent pour parler de la prolongation de contrat du sélectionneur des Bleus, Didier Deschamps. Une discussion qui a ensuite porté sur un autre potentiel candidat au poste, Zinedine Zidane et les mots de l'homme de 81 ans sont très mal passés. "Si Zidane a tenté de me joindre ? Certainement pas, je ne l'aurais même pas pris au téléphone. Pour lui dire de chercher un autre club ?", a-t-il notamment déclaré, déclenchant l'ire des médias et des personnalités du football français.
Après les stars actuelles Kylian Mbappé et Franck Ribéry, ce fut au tour des proches de Zizou de s'exprimer hier, à l'image de Christophe Dugarry, qui n'a pas été tendre avec Noël Le Graët, mais également Didier Deschamps. "Je ne comprends pas le silence de Deschamps. On a l'impression qu'il a choisi un peu son camp, c'est la fédé, c'est son président, c'est son travail", a-t-il notamment lâché. Une déferlante qui s'est poursuivie ce 10 janvier avec l'intervention d'une figure emblématique du football français, Jean-Michel Larqué. L'ancien international tricolore et commentateur des matchs de l'équipe de France pendant des années au côté du regretté Thierry Roland était invité à s'exprimer sur cette affaire sur les ondes de RMC et il n'y est pas allé de main morte.
Dans sa boîte crânienne, il n'a pas du tout le comportement moral d'une personne normale
"Aujourd'hui, s'il était normalement constitué, le président de la FFF partirait mais il n'est pas normalement constitué. Dans sa boîte crânienne, il n'a pas du tout le comportement moral d'une personne normale", lance Jean-Michel Larqué, visiblement irrité envers l'attitude de Noël Le Graët, avant de s'en prendre au fonctionnement de la fédération de manière plus globale : "Je ne sais pas ce qu'il va se passer. La FFF, comme la Fifa, est un organe où les gens gravitent et grenouillent depuis des années et considèrent qu'ils sont un État dans l'État. Ces gens-là ont le sentiment d'être libres dans ce qu'ils peuvent faire."
Des propos qui risquent de faire réagir, mais Noël Le Graët a certainement d'autres préoccupations, lui qui est accusé d'agissements déplacés par une ancienne collaboratrice.