"Je suis dévasté" : visé par trois plaintes pour viol et agressions sexuelles, Sébastien Cauet prend la parole

Depuis novembre dernier, Sébastien Cauet est dans la tourmente. L'animateur est est visé depuis le samedi 18 novembre 2023 par une plainte pour viols, dont un sur une mineure de 16 ans. Depuis, deux plaintes pour des faits de viols et d'agressions sexuelles auraient été déposées contre l'animateur selon nos confrères du Figaro. L'enquête a été confiée à la brigade de protection des mineurs de la direction régionale de la police judiciaire (DRPJ) puisque l'une des plaignantes était mineure au moment d'une partie des faits dénoncés. Ce sont donc désormais trois plaintes qui auraient été déposées contre Cauet pour pour viols et agression sexuelle.

Dans une interview accordée au magazine Closer, Nathalie Dartois, la compagne de l'accusé, déclarait le 8 décembre passé : "C'était une fan hardcore, présente lors des enregistrements à NRJ ou sur des étapes du NRJ Music Tour. Elle qui envoyait des photos ou vidéos d'elle dénudée à Sébastien et à des garçons de l'équipe...". Et de poursuivre : "Quand on est accusé de choses que l'on n'a pas faites, forcément on le vit très mal. On se dit : 'C'est pas possible, c'est un cauchemar, on va se réveiller'. D'autant qu'il n'a jamais eu de problèmes auparavant de cet ordre en quarante ans de carrière".

C'est "Profondément choqué" par les accusations portées contre lui que Sébastien Cauet a décidé, comme il l'a annoncé sur X, ancien Twitter, de porter plainte pour "tentative d'extorsion de fonds en bande organisée, dénonciation calomnieuse, faux et usages contre personnes non dénommées". Le 10 décembre, il choisissait également de prendre la parole sur BFMTV dans l'émission C'est pas tous les jours dimanche. "J'avais besoin de parler à des gens, de remercier les milliers de gens qui me soutiennent", débutait-il pour expliquer son choix de sortir du silence. Puis d'ajouter : "J'avais envie de parler pour ma famille, pour mes amis, qui subissent, pour ma femme Nathalie qui est avec moi tous les jours. Je pleure sur son épaule tous les jours. Quand j'ai mon fils qui lit des attaques terribles sur Internet et à qui je dois dire que tout est faux, quand j'ai ma belle-fille et que je pleure dans ses bras, c'est quelque chose qui n'est pas normal".

"À l'intérieur, je suis en morceaux, je suis dévasté. Je pensais dans ma vie avoir vécu des moments durs, mais je suis en train de vivre le plus dur. Être accusé de telles choses, c'est terrible, il n'y a pas pire", assurait l'animateur qui s'est mis en retrait de l'antenne de NRJ. Il assurait être innocent et précisait que "La parole des femmes victimes est sacrée". "Dans mon cas il s'agit de mensonges. Je suis le premier plaignant dans cette histoire, je suis le premier à avoir porté plainte", s'est-il défendu. Il détaillait : "J'ai subi pendant un mois des montages, des faux, sur Twitter et je suis allé porter plainte pour harcèlement. Deux jours plus tard, est arrivée une plainte pour une chose qui n'avait jamais été dite auparavant, c'est-à-dire le mot 'viol'"."Lorsque nous avons vu une plainte arriver de cette demoiselle, nous avons déposé d'autres plaintes car nous avons eu d'autres documents qui nous ont permis de porter plainte pour dénonciations calomnieuses et extorsion de fonds en bande organisée", indiquait l'animateur qui assurait avoir "avec [ses] avocats des documents accablants". Et de conclure serein : "J'aimerais vous les montrer, mais je ne peux pas. Tout est entre les mains de la police". Affaire à suivre...