Il aura finalement réagi. Plus de 48h ont passé, et alors que la vidéo de Malik Bentalha, parodiant son émission de L'heure des pros (CNews) cumule les 20M de vues sur X (anciennement Twitter), ce samedi 25 novembre, Pascal Praud s'exprime. C'est au cours d'un long entretien avec Le Parisien que le journaliste a été amené à donner son avis sur la vidéo intitulée L'heure de trop, tournant au ridicule son émission quotidienne si regardée. "Cela vous a fait rire ?", ont ainsi demandé nos confrères à Pascal Praud.
"Le début, avec la chanson de Sardou, ça m'a fait marrer, répond le journaliste et papa de quatre filles au Parisien. Le reste, c'est caricatural mais honnêtement ce n'est pas méchant. Être parodié, c'est la rançon du succès. On ne caricature pas ce qui n'existe pas. Après, comme toujours, je regrette la surinstrumentalisation de ce sketch sur les réseaux sociaux... On me fait passer pour un réac alors que je suis plutôt anar. J'aime la liberté par-dessus tout. Qu'ils viennent à la maison discuter avec mes filles, elles sont super rock and roll ! Ça les ferait rire." Rappelons que Pascal Praud est en effet le papa de quatre filles, à savoir Morgane, Tiphaine, Faustine et Lou-Elise, toutes nées d'une précédente union. Des enfants pour qui il est très présent. Ont-elles apprécié la parodie virale de l'humoriste ?
De son côté, un autre protagoniste tourné au ridicule dans la parodie de Malik Bentalha s'est aussi exprimé sur le sujet. Sur Twitter, l'imam Chalghoumi, que joue l'humoriste dans sa vidéo intitulée L'heure de trop, a pris la parole. Ce samedi 25 novembre, l'imam d'une mosquée de Drancy, régulièrement invité sur les plateaux de télévision, a écrit : "Cette parodie m'a fait rire ! Parce que je suis Charles ! Mais certaines réactions montrent que ses auteurs avaient d'autres intentions aussi. Le rire est encouragé en islam quand il est empreint de bienveillance, prohibé quand il est malveillant. Je ne peux pas vous en dire plus."
Le personnage Larsen Harbouni, imam de Nancy, incarné par Malik Bentalha, n'est en effet pas sans rappeler Hassen Chalghoumi.