C'est une séance de tirs au but absolument dingue qu'a vécu l'équipe de France ce samedi 12 août face à l'Australie. Après un match serré, achevé sur un score nul et vierge, les coéquipières de Wendie Renard se sont inclinées face au pays hôte et à l'image de leurs homologues masculins en finale de Coupe du monde, l'exercice des tirs au but ne leur a pas porté chance. Un résultat contrasté donc pour les Françaises, tant leur début de compétition a été encourageant, seulement quelques mois après l'arrivée du nouveau sélectionneur, Hervé Renard. Ce dernier a pris ses fonctions en mars dernier, en remplacement de Corinne Diacre, remerciée suite à des dissensions avec plusieurs de ses joueuses.
Face à un adversaire de bon niveau et qui avait l'avantage de jouer à domicile avec sa grande star, Sam Kerr, les Bleues n'ont pas à rougir de leur performance, mais pour Laure Boulleau, la performance n'est pas au niveau. Présente ce 13 août sur le plateau du Canal Football Club, la consultante de 36 ans n'a pas été tendre avec l'équipe de France et notamment son nouveau sélectionneur. "Je suis un petit peu déçue. Oui, ça c'est joué aux tirs au but, mais le match et la compétition nous laissent sur notre faim. En terme de jeu, je m'attendais à mieux, car on a les joueuses qui sont capables de faire mieux. Renard n'a pas fait mieux que Diacre", analyse-t-elle.
Des propos forts de la part de Laure Boulleau, même si elle reconnaît tout de même que l'équipe de France féminine aurait pu bénéficier du talent de plusieurs joueuses absentes. "Y a eu beaucoup de blessées. C'était pas de bol. L'absence de Katoto, c'est comme si Didier Deschamps perdait Kylian Mbappé", lance celle qui est devenue une influenceuse très suivie sur les réseaux sociaux, avant d'évoquer l'absence de caractère des Bleues : "Là, on a un groupe trop lisse, trop gentil. Ça manque de caractères. Il faut prendre des joueuses plus méchantes et avec du mordant."
Alors qu'il est sous le feu des projecteurs depuis plusieurs semaines maintenant, Hervé Renard est désormais la cible des critiques de Laure Boulleau.