Lou Doillon a répondu aux questions passionnantes et intimes sur la maternité de Clémentine Galey pour son podcast Bliss Stories. Une interview durant laquelle l'actrice, mannequin, chanteuse et musicienne s'est confiée sans tabou sur ses deux maternités, la première ayant eu lieu il y a plus de vingt ans et la seconde l'an dernier. Maman de deux garçons, Marlowe, né en 2002, et Laszlo, né en 2022, elle a un profil atypique qu'elle assume et dont elle parle avec franchise et tendresse, malgré toutes les difficultés vécues.
En effet, si pour sa première grossesse, elle a souffert du manque de présence du papa, le musicien John Ulysses Mitchell dont elle est séparée depuis, elle a également dû affronter des avortements et des fausses couches. Ainsi, elle révèle avoir connu "une interruption très violente de grossesse" : "ça a pris trois mois et demi pour comprendre." Une maternité qu'elle aurait aimé poursuivre mais qui se terminera de façon "super glauque." Elle parle aussi d'une "amniocentèse" qu'elle a dû subir, avec "des réunions de docteurs qui font des suppositions sur une trisomie, et puis ce moment un peu compliqué où on vous demande de réfléchir. On vit des jours bien pourris."
L'amniocentèse consiste à prélever une petite quantité de liquide amniotique dans lequel baigne le foetus au cours de la grossesse, lit-on sur le site Ameli.fr. Cette étude permet de rechercher des anomalies chromosomiques (par exemple une trisomie 21), de gènes comme celui responsable de la mucoviscidose ou encore des anomalies biochimiques. Juste avant la naissance de son deuxième garçon Laszlo, elle a connu une nouvelle fausse couche : "Et là une vraie perte de poids, soi-disant je ne vais pas y arriver. Heureusement que j'en ai eu un que j'ai voulu. Et puis il y a ceux qu'on a voulu et qui n'ont pas tenu. Mon dieu, que c'est dur d'être une femme et à la fois, quelle magie on a en nous. Et en même temps, on est magique sans tout ce bordel-là aussi."
Des épreuves dont celle qui est en couple avec le dessinateur Stéphane Manel est ressortie grandie, elle qui a dû affronter la mort brutale de sa soeur aînée la photographe Kate Barry à 46 ans en 2013. "Les drames, on s'en sort mieux si on les prend comme une leçon universelle", confiera-t-elle.