Depuis quelques années, il enchaîne les coups durs : alors qu'il a perdu son père, le galeriste Lucien Durand, en 2020, le journaliste Guillaume Durand a vécu ensuite l'une des épreuves les plus difficiles de sa vie, un cancer de la mâchoire qui l'a contraint à se faire opérer. Greffé par l'un des plus grands médecins français, le journaliste a beaucoup souffert et a raconté une part de son calvaire au JDD ce 6 novembre.
Se décrivant comme "une demi-momie", il explique avoir lutté pendant une année entière avant de finalement aller mieux, écoutant la radio pour tenter d'aller mieux, lui qui y a si longtemps travaillé. Une épreuve qui est désormais derrière lui mais qu'il n'oubliera jamais, notamment parce que sa voix a changé depuis son opération, comme il l'avait raconté en janvier dernier au Parisien et au Point.
Décrivant son passage au bloc, le journaliste de 70 ans avait notamment évoqué la manière dont il avait été soigné : le médecin, qui a également opéré "le pilote de Formule 1 Philippe Alliot ou encore le journaliste de Charlie Hebdo Philippe Lançon" avait dû prélever une partie de son péroné, dans sa jambe, pour reconstruire sa mâchoire. "Ce n'est pas tout à fait naturel de manger avec un bout de sa jambe", avait-il ironisé à l'époque.
Une opération réussie, qui lui a cependant valu de perdre 12 kilos même si elle lui a sans doute sauvé la vie, lui qui "n'aurait sans doute pas survécu" si elle avait été reportée. Aujourd'hui, après une longue période de repos, marquée tout de même par le Covid-19, le journaliste est prêt à se remettre sur pied et à reprendre ses activités normales, lui qui, en dehors de la télévision et de la radio, passe beaucoup de temps avec ses cinq enfants (Juliette, 43 ans, Arthur, 41 ans, Donald, 37 ans, puis Joseph, 24 ans et Angélique, 14 ans d'un second mariage).
Ce qui ne l'a pas empêché de se faire une petite frayeur cet été, comme il le racontait à nos confrères du Point récemment : "Cet été, j'ai senti, 'ah, ça a bougé'. J'ai refait dix jours d'antibiotiques à haute dose. Il faut vraiment avoir un moral à toute épreuve. Le titre du dernier James Bond est devenu mon slogan : 'Mourir peut attendre'". Une belle conclusion à ce passage difficile de sa vie !