Il y a ceux qui aiment les grosses voitures, les maisons ou encore les vêtements de marque et puis il y a Amélie Nothomb. La romancière belge de 52 ans, qui a vendu des millions de livres et amassé une petite fortune (en général un chèque à six chiffres à chaque sortie de livre) s'est confiée sur son plaisir coupable...
"Ma plus grand valeur, c'est quand même le champagne. C'est mon plus grand plaisir dans la vie. Là, on ne plaisante pas. L'essentiel de mes droits d'auteur passe en très grands champagnes", a-t-elle ainsi confié à VSD. Et Amélie Nothomb, de poursuivre : "Le goût du champagne m'est venu quand j'avais 3 ans – j'étais une enfant d'ambassade et, là-bas, le champagne coule à flots. Puis il y a eu une très longue interruption, de mes 13 ans et demi à mes 33 ans ; je n'ai plus bu une goutte pour cause d'anorexie. Mais je m'étais toujours dit que je recommencerais à boire le jour de la fin du monde. Est arrivé le 11 septembre 2001, je me suis dit 'ça y est' et je suis allée chercher une bouteille de Veuve Clicquot."
La romancière, qui sort son 27e ouvrage intitulé Les Prénoms épicènes (Albin Michel), ne tarit pas d'éloges sur cet alcool de luxe. "C'est vraiment la meilleure chose qui existe. Bon, on n'est pas encore tout à fait à la fin du monde, mais je continue à vivre en bonne intelligence avec beaucoup de très bon champagne. (...) Surtout que le champagne, ça donne une énergie phénoménale, ça fait vraiment planer", a-t-elle ajouté. Nul doute que si elle vend autant d'exemplaires que son précédent livre Frappe-toi le coeur (plus de 100 000 exemplaires), elle pourra s'acheter plus d'une bouteille...
Thomas Montet
L'interview d'Amélie Nothomb est à retrouver dans VSD en kiosques le 30 août 2018.