Alors que l'affaire qui l'oppose à Kheira Hamraoui n'est toujours pas tranchée, Aminata Diallo refait parler d'elle pour une histoire extra-sportive. Mais tout est lié à l'agression de sa coéquipière le 4 novembre 2021 par des hommes masqués et pour laquelle la joueuse de 28 ans est aujourd'hui soupçonnée par la justice française d'être la commanditaire de cette attaque. Joueuse du Paris Saint-Germain à l'époque des faits, le club ne va pas reconduire son contrat à l'été 2022 et la native de Grenoble (Isère) doit alors quitter le logement qu'elle occupe.
Dans son contrat, Aminata Diallo disposait d'un appartement en location situé à Marly-le-Roi (Yvelines), pris à bail par le PSG et dont elle bénéficiait en échange de 1000 euros par mois, comme nous l'apprend L'Équipe. Alors que son contrat se termine en juin 2022, son ancien club l'autorise alors à rester jusqu'au mois de septembre de la même année. La footballeuse, dont le conseiller sportif César Mavacala a été mis en examen pour "extorsion en bande organisée", décide alors de rester au-delà de ce délai. Le club de la capitale décide donc de l'assigner devant le tribunal de proximité en décembre 2022, réclamant "l'expulsion de Mme Diallo et de tout occupant, en tant que de besoin avec l'assistance de la force publique", comme le note nos confrères.
Dans les faits, le PSG réclame "le remboursement des loyers depuis juillet 2022, les frais de gardiennage de ses meubles et le remboursement des sommes réclamées par le propriétaire de l'appartement, qui estime devoir débourser 14 000 euros pour remettre le logement en état", comme l'indique la décision judiciaire, dévoilée par L'Équipe. Aminata Diallo fait appel à l'avocat Carlos Brusa, connu pour avoir défendu les intérêts d'autres footballeurs, dont Zinedine Zidane et Franck Ribéry. Après une longue bataille judiciaire, la sportive quitte son appartement le 8 juin 2023.
Le 22 février dernier, la cour d'appel de Versailles a condamné la joueuse à verser les loyers de juillet 2022 à juin 2023 au PSG, ainsi que le dépôt de garantie. Seule bonne nouvelle pour Aminata Diallo, toujours dans l'oeil de la justice dans l'affaire Kheira Hamraoui, elle n'aura pas à payer les 14 000 euros de remise en état de l'appartement, que souhaitait le propriétaire.