Audrey Tautou dans le film Thérèse Desqueyroux© UGC Distribution
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Seule face aux journalistes, Audrey Tautou défend avec passion le film Thérèse Desqueyroux, dernière oeuvre du réalisateur Claude Miller décédé le 4 avril à l'âge de 70 ans. La maladie l'a emporté mais rien ne pourra entacher ce qu'il a accompli pour le cinéma, et l'actrice Audrey Tautou compte bien être l'une des garantes de sa mémoire, comme elle l'a fait lors du Festival de Cannes, où ce long métrage était présenté en clôture. A travers les entretiens, celle qui loue son "regard d'une précision incroyable" rend une nouvelle fois hommage au cinéaste.
"C'est difficile de présenter un film quand la voix du réalisateur n'est plus là. Avec Gilles, on va le porter autant qu'on peut par amour pour Claude et pour son oeuvre qui respecte les spectateurs et fait confiance à leur sensibilité. Claude a réussi un film exigeant mais pas élitiste, populaire mais pas simpliste," explique Audrey Tautou dans Version Femina, le supplément du Journal du dimanche.
En couverture du magazine Grazia, Audrey Tautou raconte le tournage de Thérèse Desqueyroux, tiré du roman de François Mauriac, où elle incarne une bourgeoise rongée par les conventions aux côtés de Gilles Lellouche : "Claude Miller suivait un traitement, mais il n'était pas encore écrit que les événements tourneraient ainsi et aussi vite. Je n'ai d'ailleurs jamais envisagé que ce serait son dernier film. Si ça avait été le cas, j'aurais été trop perturbée pour jouer. Mais Claude était d'une élégance, d'une pudeur et d'un courage impressionnants. Il ne nous a jamais fait supporter le poids de sa maladie. Il consacrait toute son énergie au film et jusqu'au bout, quand on parlait de Thérèse ou de cinéma, il avait l'oeil qui frisait."
Audrey Tautou est catégorique sur le fait que Claude Miller n'a rien laissé paraître de la maladie durant le tournage et que l'équipe du film s'est impliquée simplement pour lui et son travail, et non parce qu'il était malade : "Gilles et moi avons abordé ce film avec une implication, un engagement, un désir différents de ce que nous avions connu jusqu'ici. Pas parce Claude était malade - ça n'est absolument jamais entré en ligne de compte. Chaque soir, on parlait beaucoup de nos personnages, de leur évolution et de ces moments où leur relation bascule imperceptiblement", dit-elle dans le dossier de presse consacré au film.
Intarissable en matière d'éloges sur Claude Miller, Audrey Tautou, comme à son habitude, sera bien plus discrète sur sa vie privée, tout en expliquant pourquoi dans Grazia : "J'ai tellement peur d'en dire trop que j'en dis le moins possible. Je suis une très mauvaise cliente pour la presse féminine. Quand on lit l'interview d'une actrice, je crois qu'on se fiche un peu de la façon dont elle a préparé son rôle. On attend surtout des petites confidences sur sa vie, son mari, sa famille, ses enfants... J'avoue qu'en tant que lectrice, c'est aussi ce que je préfère. Mais, avec moi, il n'y a rien de croustillant à se mettre sous la dent."
Après le drame Thérèse Desqueyroux, on la retrouvera dans L'Ecume des jours de Michel Gondry, puis dans Casse-tête chinois, la suite de L'Auberge espagnole et des Poupées russes, pour lequel elle retrouve le personnage de sa "casse-couilles préférée" (Version Femina). Trois films qui lui ont aussi permis de partager avec plaisir la vedette avec Romain Duris.
Thérèse Desqueyroux, en salles le 21 novembre
"C'est difficile de présenter un film quand la voix du réalisateur n'est plus là. Avec Gilles, on va le porter autant qu'on peut par amour pour Claude et pour son oeuvre qui respecte les spectateurs et fait confiance à leur sensibilité. Claude a réussi un film exigeant mais pas élitiste, populaire mais pas simpliste," explique Audrey Tautou dans Version Femina, le supplément du Journal du dimanche.
En couverture du magazine Grazia, Audrey Tautou raconte le tournage de Thérèse Desqueyroux, tiré du roman de François Mauriac, où elle incarne une bourgeoise rongée par les conventions aux côtés de Gilles Lellouche : "Claude Miller suivait un traitement, mais il n'était pas encore écrit que les événements tourneraient ainsi et aussi vite. Je n'ai d'ailleurs jamais envisagé que ce serait son dernier film. Si ça avait été le cas, j'aurais été trop perturbée pour jouer. Mais Claude était d'une élégance, d'une pudeur et d'un courage impressionnants. Il ne nous a jamais fait supporter le poids de sa maladie. Il consacrait toute son énergie au film et jusqu'au bout, quand on parlait de Thérèse ou de cinéma, il avait l'oeil qui frisait."
Audrey Tautou est catégorique sur le fait que Claude Miller n'a rien laissé paraître de la maladie durant le tournage et que l'équipe du film s'est impliquée simplement pour lui et son travail, et non parce qu'il était malade : "Gilles et moi avons abordé ce film avec une implication, un engagement, un désir différents de ce que nous avions connu jusqu'ici. Pas parce Claude était malade - ça n'est absolument jamais entré en ligne de compte. Chaque soir, on parlait beaucoup de nos personnages, de leur évolution et de ces moments où leur relation bascule imperceptiblement", dit-elle dans le dossier de presse consacré au film.
Intarissable en matière d'éloges sur Claude Miller, Audrey Tautou, comme à son habitude, sera bien plus discrète sur sa vie privée, tout en expliquant pourquoi dans Grazia : "J'ai tellement peur d'en dire trop que j'en dis le moins possible. Je suis une très mauvaise cliente pour la presse féminine. Quand on lit l'interview d'une actrice, je crois qu'on se fiche un peu de la façon dont elle a préparé son rôle. On attend surtout des petites confidences sur sa vie, son mari, sa famille, ses enfants... J'avoue qu'en tant que lectrice, c'est aussi ce que je préfère. Mais, avec moi, il n'y a rien de croustillant à se mettre sous la dent."
Après le drame Thérèse Desqueyroux, on la retrouvera dans L'Ecume des jours de Michel Gondry, puis dans Casse-tête chinois, la suite de L'Auberge espagnole et des Poupées russes, pour lequel elle retrouve le personnage de sa "casse-couilles préférée" (Version Femina). Trois films qui lui ont aussi permis de partager avec plaisir la vedette avec Romain Duris.
Thérèse Desqueyroux, en salles le 21 novembre