Le cinéma français a perdu son dernier monstre sacré. Alain Delon est mort dans la nuit du samedi 17 au dimanche 18 août 2024 à l'âge de 88 ans. Le mythique acteur s'est éteint "paisiblement, entouré des siens", à son domicile de Douchy.
C'est dans ce domaine du Loiret que le père d'Anthony, Alain-Fabien et Anouchka a choisi d'être enterré. Ses obsèques ont été célébrées dans la stricte intimité le samedi 24 août en fin d'après-midi. Une quarantaine d'invités ont été conviés à y assister. Parmi eux : une ex-compagne d'Anthony Delon a fait le choix de ne pas se rendre à Douchy, Mathilde Seigner.
La chaîne d'information en continu a bouleversé ses programmes pour couvrir les obsèques du monstre sacré du septième art français. Damien Gourlet s'est chargé d'orchestrer une édition spéciale en plateau en compagnie de nombreux invités, tandis que Candice Mahout et Ronald Guintrange ont été dépêchés devant le domaine où Alain Delon va reposer pour l'éternité.
Sur place, de nombreux admirateurs se sont rassemblés pour saluer la mémoire de celui dont des détails ont été apportés sur la fin de vie. Vers 17 heures - heure à laquelle la dépouille de l'acteur a été mise en terre -, ils ont improvisé un hommage devant les grilles de La Brûlerie. Dans la foulée d'une minute de silence, ils ont repris en choeur Paroles, paroles, tube chanté par Dalida et Alain Delon en 1973.
Au bout de quelques minutes, la pluie s'est invitée en trouble-fête. Si certains fans y ont vu un signe de l'acteur depuis le ciel, une intervenante de BFMTV s'est livrée à une sortie inattendue. "C'est vraiment dommage... Oui, c'est touchant, mais c'est nul ! Ils chantent faux... Ce n'est pas à la hauteur du personnage...", a lâché Catherine Schwaab.
L'ancienne rédactrice en chef de Paris Match n'a pas arrêté là ses critiques. "Il aurait fallu un spectacle, Thomas Jolly (directeur artistique des cérémonies d'ouverture et de clôture des Jeux olympiques de Paris, ndlr), quelqu'un qui scelle quelque chose dans notre histoire sur ces funérailles. Et là, ils en sont réduits à essayer d'entonner un truc n'importe comment...", a-t-elle regretté.
Damien Gourlet a alors cherché à savoir, auprès de Ronald Guintrange, comment s'était organisé cet hommage improvisé. Son envoyé spécial a assuré que ceci avait été pour les fans d'Alain Delon, une manière de "se réapproprier leur émotion et de la partager en groupe" afin de saluer la mémoire de celui qui ne voulait pas d'hommage national.