Mardi 2 juin, c'est un Bernard-Henri Lévy (66 ans) particulièrement émouvant qui s'est dévoilé dans l'émission de Marc-Olivier Fogiel, Le Divan, sur France 3. L'écrivain et philosophe connu pour ses engagements et ses combats a évoqué l'amour qu'il porte à ses enfants, Justine, romancière, née de son union avec sa première épouse, le mannequin Isabelle Doutreluigne, et Antonin, séduisant avocat issu de sa relation avec Sylvie Bouscasse.
Tout au long de l'interview, BHL a mis un point d'honneur à manifester le moins possible ses émotions, mais au moment d'évoquer ses enfants, il a eu bien du mal à rester stoïque. "Je ne sais pas quel père je suis, j'espère n'être pas un trop mauvais père, j'espère avoir été un bon père", a-t-il déclaré avant de s'interrompre à la vue d'une photo de Justine qui l'a particulièrement ému.
Cherchant à maîtriser ses sentiments, l'homme de lettres, de cinéma et de théâtre a vite voulu passer à autre chose mais c'était sans compter sur Marc-Olivier Fogiel qui l'a encouragé à lâcher prise. C'est donc avec une grande tendresse que Bernard-Henri Lévy a poursuivi : "Je crois ne pas avoir été trop mauvais néanmoins parce qu'il y a une chose qui l'atteste, c'est d'abord que mes enfants sont merveilleux. L'un et l'autre sont moralement merveilleux. Et puis, ce que j'ai essayé de leur transmettre, les quelques valeurs dont j'ai pensé qu'elles devaient me survivre et passer à travers eux, je les leur ai transmises."
C'est ensuite une citation de son fils Antonin qui a bouleversé l'écrivain. : "On pense toujours qu'on a tué le père... mais avocat, c'est une juste continuité de son travail. Il fait le porte-voix de causes qui ne sont pas les siennes... C'est exactement ce que je fais finalement." Une phrase à laquelle Bernard-Henri Lévy a régi avec émotion : "Ça m'émeut qu'il dise ça, mon petit garçon. Ça me fait très plaisir."
Les confidences de Bernard-Henry Lévy ont réuni 448 000 téléspectateurs, hier soir, soit une part de marché de 5,8%.