Brigitte Macron est au coeur d'une rumeur selon laquelle elle serait en réalité une femme transgenre, née sous le nom de Jean-Michel Trogneux, l'un de ses frères ! Une fakenews qui perdure...
Comme l'expliquent nos confrères de Marianne dans leur édition du jour (ce jeudi 28 mars), l'avocat Me Jean Ennochi, qui défend la Première dame, a assuré que deux formes de poursuites ont été engagées, au début de l'année 2022.
La première action judiciaire est une plainte au pénal pour diffamation, initiée par Brigitte Macron et Jean-Michel Trogneux, "contre les deux dames à l'origine de la vidéo de quatre heures", à savoir Natacha Rey et Amandine Roy, qui avaient avancé cette théorie sur YouTube en décembre 2020. "Elle sera plaidée en mars 2025 (le 6, ndlr) devant la 17e chambre du tribunal judiciaire de Paris", a annoncé l'avocat à l'AFP. Avant d'ajouter : "La plainte a été instruite par la doyenne des juges d'instruction. Elle a fait l'objet de recours devant la chambre de l'instruction de la cour d'appel de Paris, qui a débouté ces dames. Ensuite le procureur a demandé le renvoi devant le tribunal correctionnel. Et la juge a rendu une ordonnance de renvoi. Ça a donc été envoyé à une première audience, fin janvier 2024."
La seconde était une assignation au civil pour violation de la vie privée et au droit à l'image, déposée par Brigitte Macron, ses enfants et son frère. Cette action judiciaire n'est plus d'actualité puisqu'il avait été rapporté par l'AFP, en mars 2023, que le tribunal judiciaire de Paris avait annulé cette assignation, après avoir estimé que les faits que la maman de Tiphaine et Laurence dénonçait auraient dû être qualifiés de diffamation publique. Ce qui n'a pas dérangé la Première Dame et son avocat, puisqu'ils avaient donc déjà porté plainte pour diffamation. "Nous n'avons donc pas fait appel.", a expliqué son avocat.
Rappelons qu'après une longue période de silence, Emmanuel Macron avait finalement décidé de s'exprimer sur ces rumeurs, le 8 mars dernier - qui est la journée internationale des droits des Femmes - en marge d'une cérémonie concernant l'inscription de l'IVG dans la Constitution française. "La pire des choses, c'est les fausses informations et les scénarios montés avec des gens qui finissent par y croire et qui vous bousculent dans votre intimité", avait-il regretté, avec émotion.
Rendez-vous en mars 2025 donc, pour une décision de justice dans cette affaire.