Bruce Toussaint, son départ de BFMTV pour TF1 mal pris : il avoue des relations "tendues" avec Marc-Olivier Fogiel

C'est une décision importante qu'a prise Bruce Toussaint il y a quelques mois. Alors qu'il venait à peine de faire sa rentrée sur BFMTV pour la cinquième année consécutive, le journaliste a annoncé son départ de la chaîne pour rejoindre TF1 à la place. À compter du 8 janvier prochain, il incarnera la nouvelle matinale Bonjour ! entouré d'une équipe de douze chroniqueurs.

C'est le 1er décembre dernier qu'il a présenté sa dernière émission du Live Toussaint sur BFMTV, après avoir prévenu ses patrons... à la dernière minute. "Il nous a annoncé le 5 octobre qu'il nous quittait fin novembre pour aller faire une matinale ailleurs", avait révélé Hervé Béroud, le directeur général délégué d'Altice Média (le groupe qui détient BFMTV) dans les pages de Télérama. Et d'avouer : "On peut imaginer qu'on ne l'a pas très bien pris."

Et en effet, le mercato de Bruce Toussaint a fait grincer des dents, notamment du côté de Marc-Olivier Fogiel, le directeur de BFMTV. "Nos relations se sont un peu tendues, c'est normal", a reconnu l'homme de télé dans les pages de Télé Star. Et pour lui d'ajouter avec optimisme : "Mais on se connaît depuis longtemps et j'espère que notre amitié pourra survivre à ça".

J'ai préféré transgresser

Lors de cet entretien, Bruce Toussaint a toutefois pleinement assumé son choix, le justifiant par une envie de "se challenger et vivre de grands moments d'exaltation", quitte à décevoir au passage. "C'est toujours difficile de quitter une maison dans laquelle on a passé plusieurs années. Ça l'est encore plus de partir à ce moment-là de l'année. Cela a pesé dans mon choix parce que j'essaie toujours de bien me comporter avec mes employeurs. Malheureusement, c'était soit renoncer, soit transgresser cette règle. J'ai préféré transgresser", a-t-il confié.

Ainsi, la proposition de TF1 s'est tout simplement imposée comme une évidence pour lui. "L'idée de créer une émission me plaît beaucoup. On a une page blanche et on invente un format, une équipe, un style", a-t-il souligné.