Elle est devenue reine Camilla, mais avant cela, Camilla Parker Bowles aura parcouru du chemin. Un chemin parfois difficile, marqué par des rumeurs, une réputation et des regards lourds. Mais l'épouse du roi Charles III a comme été élevée pour résister à toutes les intempéries. Et elle a prouvé son talent à s'adapter au système monarchique dès sa "longue et tortueuse liaison" avec celui qui n'était alors que prince de Galles. Dans le livre Fin de règne d'Omid Scobie, on en découvre plus sur celle qui a réussi à gravir tous les sommets.
Si Camilla appartenait à cette dernière génération de femmes des classes supérieures à avoir connu des moeurs antiques, et n'était pas connue pour avoir escaladé les barricades des années 1960, elle a néanmoins bien profité des libertés sexuelles inaugurées par cette génération si radicale. C'est ce que révèle l'auteur dans son ouvrage qui a fait tant couler d'encre. "Au fil du temps, certains de ceux qui ont croisé Camilla à cette époque ont raconté à divers écrivains et journalistes que la jeune Shand était connue pour être une 'chaude et une cochonne' et du genre 'à jeter sa culotte sur la table'", partage-t-il.
Une réputation qui a bien mis à mal la maîtresse de Charles III aux yeux de la famille royale, comme on peut l'imaginer. "Cette réputation est d'ailleurs une des raisons pour lesquelles la reine Elizabeth II et la Firme ont refusé que Camilla épouse Charles, outre le fait qu'elle était une 'roturière' et une 'femme expérimentée'", continue Omid Scobie, souvent pointé du doigt pour être un proche de Meghan Markle.
Avant de pouvoir devenir l'épouse de son bien aimé, le seul et unique, elle a donc d'abord été la femme d'Andrew Parker Bowles. Quand Charles, lui, a épousé la "belle et naïve" Diana. Mais toujours fous d'amour l'un pour l'autre, Charles et Camilla ont continuer à s'aimer, plus ou moins cachés, avant de pouvoir finalement vivre leur amour au grand jour des années plus tard.