Silencieuse depuis son départ de l'Élysée, ne s'accordant qu'une apparition chantante aux côtés de Charles Aznavour pour une émission de variétés et avant d'assurer la présidence de la 152e vente des Hospices de Beaune, Carla Bruni-Sarkozy a choisi d'accorder sa première interview au magazine ELLE. Parmi les courts extraits dévoilés par nos consoeurs avant la publication de l'entretien intégral jeudi, le regard de Carla sur la position "floue" de Valérie Trierweiler. Entre les lignes, un conseil : celui d'épouser François Hollande.
"Je ne me permettrais pas de donner des conseils à quiconque, je ne parle que de mon expérience, mais il me semble qu'il est plus simple d'être l'épouse légitime du chef de l'État que sa compagne", déclare l'épouse de Nicolas Sarkozy à propos de Valérie Trierweiler. Selon plusieurs observateurs politiques, que la journaliste épouse François Hollande est justement ce que les conseillers du président préconisaient pour mettre fin au conflit et à la polémique qui secouaient l'Élysée depuis l'affaire du tweet. Carla Bruni poursuit : "Peut-être que je me trompe et que leur choix est moderne, mais, pour ma part, j'ai senti un apaisement véritable de l'inquiétude générale à mon égard lors que j'ai épousé Nicolas."
Entre l'ex-président Sarkozy et Carla Bruni, tout est allé très vite à l'époque. Après leur rencontre en novembre, à l'occasion d'un dîner, le jeune couple se dévoile en décembre à l'occasion d'une visite à Eurodisney. Carla Bruni et Nicolas Sarkozy se mariaient dans la plus grande discrétion le 2 février 2008 dans un salon de l'Élysée. La chanteuse, qui donnait naissance il y a un an à la petite Giulia, incarnait à sa façon cette "non fonction" de première dame, donnant l'image d'une épouse parfois lisse et très investie au sein de sa fondation.
Dans ELLE, Carla Bruni-Sarkozy se refuse à juger l'affaire du tweet, elle reconnaît cependant que la situation de Valérie Trieweiler est complexe, remarquant que "le flou n'est pas conseillé à ce niveau de l'État". "Je crois qu'elle n'avait simplement pas mesuré la différence entre avant et après, et c'est normal. De plus, elle est journaliste, c'est son métier de donner son opinion sur les choses. Elle a très bien compris où elle se trouvait à présent. Qui n'a pas fait d'erreur dans la vie ?" Et c'est vrai, depuis quelques jours, Valérie Trierweiler semble bien mieux dans ses baskets de première dame. Après son mea culpa, elle a choisi de s'investir dans la Fondation Danièle Mitterrand et pour ELA, de s'ouvrir au monde qui l'entoure (sa visite à Kinshasa), reconnaissant même que sa carrière n'était plus une priorité. Le 18 octobre, devant une pléiade de journalistes, Valérie Trierweiler déclarait : "J'ai compris qu'on attendait des choses de moi, j'ai compris que je pouvais être utile et ça me touche énormément de savoir que je peux être utile." Cela suffira-t-il à reconquérir le coeur des Français ?
L'intégralité de l'interview de Carla Bruni-Sarkozy sera publiée dans ELLE, jeudi 25 octobre 2012. On devrait en attendre parler...