Cécile de France lors de l'émission Vivement dimanche, diffusion le 24 février 2013© BestImage
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Cécile de France s'est livrée à corps perdu à la caméra d'Eric Rochant pour le thriller Möbius, se mettant à nu dans les bras de son complice Jean Dujardin. Son personnage est profondément et intensément attiré par celui de Gregory Lioubov, un agent russe dont elle ne sait pas grand-chose. Un film difficile dans lequel elle multiplie les scènes d'amour... et les orgasmes. Pour le magazine Gala, elle revient sur le tournage de ces moments difficiles face caméra, et parle de son héroïne ainsi que la femme qu'elle est.
Faire l'amour au cinéma est un exercice particulièrement délicat. Les scènes en question n'étaient "pas très agréables en fait", explique la comédienne qui a dû chorégraphier sa respiration voire ses tremblements : "On faisait un peu l'amour à trois [Dujardin, le réalisateur et elle]", raconte-t-elle. L'actrice a également dû retravailler sa voix : "Eric Rochant m'a quasiment fait faire un travail de chanteuse, afin que ma voix sorte du ventre et non de la gorge. Et quand mes intonations enfantines revenaient malgré moi, Eric était omniprésent et me corrigeait. J'aime être à ce point dirigée, ça me rassure."
Alice, femme d'affaires ambitieuse qu'elle incarne dans le film, est très différente de la femme que Cécile de France est véritablement : "Je ne cherche que des personnages éloignés, sinon je m'ennuie." Dans son quotidien, elle est plutôt Birkenstock, grosses chaussettes, vieux pull et jean troué, dans sa maison à la campagne entre Paris et Bruxelles. La Belgique est sa terre natale, mais à la différence d'autres qui défraient la chronique, elle paie ses impôts dans l'Hexagone : "Parce que voilà des années que la France me fait vivre. Les impôts, je m'en moque, ça me paraît normal de payer beaucoup quand je gagne bien ma vie." Loin du star-system, elle fait en sorte de ne pas aborder dans les médias sa vie privée, son mari et ses deux enfants, pour les laisser à l'abri.
Après Möbius, on la retrouvera dans Casse-tête Chinois, suite de L'Auberge espagnole et des Poupées russes de Cédric Klapisch. Elle y retrouve le rôle d'Isabelle, désormais mariée à une Américaine : "Je suis fière de représenter la communauté lesbienne à travers elle. C'est un beau rôle de femme libre."
Retrouvez l'intégralité de l'interview dans le magazine Gala du 20 février
Faire l'amour au cinéma est un exercice particulièrement délicat. Les scènes en question n'étaient "pas très agréables en fait", explique la comédienne qui a dû chorégraphier sa respiration voire ses tremblements : "On faisait un peu l'amour à trois [Dujardin, le réalisateur et elle]", raconte-t-elle. L'actrice a également dû retravailler sa voix : "Eric Rochant m'a quasiment fait faire un travail de chanteuse, afin que ma voix sorte du ventre et non de la gorge. Et quand mes intonations enfantines revenaient malgré moi, Eric était omniprésent et me corrigeait. J'aime être à ce point dirigée, ça me rassure."
Alice, femme d'affaires ambitieuse qu'elle incarne dans le film, est très différente de la femme que Cécile de France est véritablement : "Je ne cherche que des personnages éloignés, sinon je m'ennuie." Dans son quotidien, elle est plutôt Birkenstock, grosses chaussettes, vieux pull et jean troué, dans sa maison à la campagne entre Paris et Bruxelles. La Belgique est sa terre natale, mais à la différence d'autres qui défraient la chronique, elle paie ses impôts dans l'Hexagone : "Parce que voilà des années que la France me fait vivre. Les impôts, je m'en moque, ça me paraît normal de payer beaucoup quand je gagne bien ma vie." Loin du star-system, elle fait en sorte de ne pas aborder dans les médias sa vie privée, son mari et ses deux enfants, pour les laisser à l'abri.
Après Möbius, on la retrouvera dans Casse-tête Chinois, suite de L'Auberge espagnole et des Poupées russes de Cédric Klapisch. Elle y retrouve le rôle d'Isabelle, désormais mariée à une Américaine : "Je suis fière de représenter la communauté lesbienne à travers elle. C'est un beau rôle de femme libre."
Retrouvez l'intégralité de l'interview dans le magazine Gala du 20 février