Jean Dujardin et Cécile de France se rendant à la conférence de presse du film Möbius le 5 février 2013© Abaca
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Un film muet en noir et blanc, un long métrage à sketchs, variation sur l'infidélité, une émission comique avec tous ses copains et désormais un thriller d'espionnage hybride : Jean Dujardin ne veut pas s'enfermer dans un genre et refuse les étiquettes. Non, son Oscar ne l'a pas transformé en Américain, lui qui retournera à Los Angeles pour remettre le prix de la meilleure actrice, et non, il ne veut pas choisir entre la comédie et les autres genres du cinéma. Le voilà donc de retour avec un film d'espionnage doublé d'une histoire d'amour intitulé Möbius. Il donne la réplique à Cécile de France et, ensemble, ils se sont beaucoup donnés pour la caméra d'Eric Rochant.
En promotion à Bordeaux le 5 février pour le film Möbius, Jean Dujardin et Cécile de France affichent une complicité décontractée. Il faut dire que pour les besoins du long-métrage, ils se sont mis à nu, au sens propre comme au figuré. L'oeuvre repose sur la relation intense entre une femme trader qui n'a pas peur de prendre des risques et un agent russe mystérieux. Afin de retranscrire au mieux la passion qui les unit, le réalisateur n'a pas hésité à filmer plusieurs orgasmes de son héroïne. De quoi rendre la tâche difficile pour Cécile de France, comme elle le raconte dans Studio CinéLive : "Je ne sais pas combien d'orgasmes j'ai eus dans ce film." Afin de réussir ces scènes très chorégraphiées, elle a pu compter sur le soutien de son partenaire : "Jean m'aidait beaucoup. Il était off caméra, mais m'aidait à ne pas me sentir toute seule. Ces scènes ont été faites à la fin du tournage. On a passé dix jours à poil."
Möbius est un projet atypique d'Eric Rochant, qui signe là un grand retour à la hauteur des Patriotes : "C'est un film singulier, ni européen ni américain. On a parfois tendance à faire les poches aux Américains ou au contraire, faire trop à la française, presque en s'excusant de le faire, ce qui peut donner un résultat un peu cheap. Rochant, lui, s'en fout, il trace", explique Jean Dujardin. Ainsi, l'acteur n'a pas envisagé son personnage comme un espion mais "comme un chef d'entreprise avec ses gars et sa petite PME".
Ne pas faire "américain", c'est entendu, mais celui dont on dit qu'il a de faux airs de Cary Grant admet avec humour avoir "plutôt travaillé [son] Ryan Gosling". Cécile de France a aussi son inspiration hollywoodienne : "Il fallait que je sois très américaine. Avec Eric, nous évoquions Julia Roberts. C'était un modèle parce qu'il fallait que ce personnage ait cette assurance, cette supériorité tranquille, mais sans être rigide."
"Möbius", en salles le 27 février
Retrouvez l'intégralité de l'interview dans le magazine "Studio CinéLive" du mois de février
En promotion à Bordeaux le 5 février pour le film Möbius, Jean Dujardin et Cécile de France affichent une complicité décontractée. Il faut dire que pour les besoins du long-métrage, ils se sont mis à nu, au sens propre comme au figuré. L'oeuvre repose sur la relation intense entre une femme trader qui n'a pas peur de prendre des risques et un agent russe mystérieux. Afin de retranscrire au mieux la passion qui les unit, le réalisateur n'a pas hésité à filmer plusieurs orgasmes de son héroïne. De quoi rendre la tâche difficile pour Cécile de France, comme elle le raconte dans Studio CinéLive : "Je ne sais pas combien d'orgasmes j'ai eus dans ce film." Afin de réussir ces scènes très chorégraphiées, elle a pu compter sur le soutien de son partenaire : "Jean m'aidait beaucoup. Il était off caméra, mais m'aidait à ne pas me sentir toute seule. Ces scènes ont été faites à la fin du tournage. On a passé dix jours à poil."
Möbius est un projet atypique d'Eric Rochant, qui signe là un grand retour à la hauteur des Patriotes : "C'est un film singulier, ni européen ni américain. On a parfois tendance à faire les poches aux Américains ou au contraire, faire trop à la française, presque en s'excusant de le faire, ce qui peut donner un résultat un peu cheap. Rochant, lui, s'en fout, il trace", explique Jean Dujardin. Ainsi, l'acteur n'a pas envisagé son personnage comme un espion mais "comme un chef d'entreprise avec ses gars et sa petite PME".
Ne pas faire "américain", c'est entendu, mais celui dont on dit qu'il a de faux airs de Cary Grant admet avec humour avoir "plutôt travaillé [son] Ryan Gosling". Cécile de France a aussi son inspiration hollywoodienne : "Il fallait que je sois très américaine. Avec Eric, nous évoquions Julia Roberts. C'était un modèle parce qu'il fallait que ce personnage ait cette assurance, cette supériorité tranquille, mais sans être rigide."
"Möbius", en salles le 27 février
Retrouvez l'intégralité de l'interview dans le magazine "Studio CinéLive" du mois de février