Si discrète soit-elle (peut-être est-ce justement son grand atout en la matière !), Charlene de Monaco a un indéniable talent pour les surprises : sept mois après avoir affronté un trac immense, en juillet 2015, pour faire une déclaration d'amour publique et en français à son époux le prince Albert II au plus fort des célébrations de ses 10 ans de règne, elle l'a de nouveau démontré, en privé, pour faire plaisir, cette fois, à son papa...
70 ans, ça se fête, et Charlene n'allait certainement pas manquer l'occasion. La princesse monégasque s'est résolue il y a quelques jours à quitter un moment ses jumeaux Jacques et Gabriella pour faire un aller-retour express à Johannesburg, où Michael Wittstock fêtait dignement, lundi 8 février 2016, son entrée dans une nouvelle dizaine. L'occasion rêvée pour la jeune femme, née à Bulawayo au Zimbabwe et qui a vécu en Afrique du Sud à partir de ses 12 ans, de renouer avec ses origines. Et de quelle manière !
Arrivée le jour même, c'est en effet en costume de "cowgirl de Benoni", comme elle l'a elle-même décrit en faisant référence à la ville où elle a grandi (située à l'est de Johannesburg dans la province du Gauteng, Benoni est également la ville natale de l'actrice Charlize Theron), que Charlene de Monaco a fait irruption dans le restaurant Aurelia qu'abrite l'hôtel-casino de luxe Emperors Palace. Ravissante et très étonnante sous sa perruque rousse et son chapeau, l'épouse du prince Albert, vêtue d'une tunique indéniablement country, s'est frayé un chemin jusqu'à son père Michael, dansant et déambulant copin-clopant entre les convives attablés avant de lui chanter un standard du fameux chanteur texan Kenny Rogers, The Gambler. Un choix qui ne doit rien au hasard, car "le joueur" ("gambler"), c'était en fait le thème des cadeaux que Charlene a offerts sur un plateau à son papa : son cocktail préféré, un cigare spécial (on la voit en train de le lui offrir sur une jolie photo publiée par le quotidien local Benoni City Times, témoin privilégié de ces moments), ainsi qu'un jeu de cartes et de jetons de casino customisés avec les visages de ses petits-enfants et des photos de famille. Un "pack" auquel s'ajoutait un portrait grandeur nature d'Albert et Charlene avec les jumeaux princiers sur les genoux.
Irrésistible dans sa tenue de cowgirl sud-africaine, la princesse est ensuite montée sur scène pour prononcer au micro quelques mots touchants : "Je suis tellement fière de mon père, de mon pays et d'être une Bénonienne. Cela me rend toujours heureuse de revenir à la maison et de partager de magnifiques souvenirs avec ma famille et mes compatriotes. Papa, merci pour tout ce que tu as fait pour mes frères et moi. On t'aime", a-t-elle déclaré, associant à ses paroles ses frères cadets Gareth Wittstock, technicien informatique qui s'est marié en septembre dernier, et Sean Wittstock.
Cadre du Peermont Group Gaming qui dirige l'Emperors Palace (dont le casino entretient des liens avec celui de Monte-Carlo), Bob Yearham, ravi d'accueillir l'événement, a lui aussi eu quelques paroles affectueuses, soulignant combien il serait difficile de résumer ses 70 ans en une heure : "C'est un homme bon, avec un grand coeur, très intelligent et très cultivé, un grand patriote et une encyclopédie vivante dans tant de domaines. Je ne me risquerais pas à débattre de politique avec lui, impossible de gagner."
Devant son épouse Lynette, sa famille, ses copains d'enfance et des invités venus du monde entier, dont son grand ami Roger Berman, président de la société Golden Gloves avec qui il a brillamment orchestré le retour événement de la boxe en principauté de Monaco, Mike Wittstock, qui a par ailleurs reçu un trophée en reconnaissance de son engagement dans le monde hippique et ses actions caritatives, a adressé avec émotion ses remerciements.
Convié à la fête, le journaliste sud-africain Clyde Meela, ami de la princesse Charlene, a publié sur Instagram une photo de la princesse costumée à ses côtés assortie d'une maxime rendant bien compte de l'émotion de cette soirée : "Une fille peut devenir trop grande pour vos genoux, mais elle ne sera jamais trop grande pour votre coeur." Très certainement ravie de son petit effet, elle s'est envolée dès le lendemain pour le Rocher, où l'attendaient ses bébés...