Charlene de Monaco paye le prix fort pour la discrétion qu'elle s'échine à préserver malgré son mariage avec le prince Albert II. Or, par les temps qui courent, même dans les contrées les plus exclusives, les secrets et l'intimité d'une princesse ne sont pas à l'abri, et du récent séjour de l'ancienne nageuse sud-africaine dans les Caraïbes naît un nouveau scandale pour le Rocher...
Ça aurait pu n'être que des photos volées, sans commentaires déplacés, de vacances paradisiaques, comme la duchesse Catherine de Cambridge en a fait les frais à plusieurs reprises, et dernièrement lors de son séjour à l'île Moustique avec son fils le prince George. Mais quand il s'agit de Charlene, l'épée de la médiatisation frappe toujours plus fort. Deux ans et demi après l'histoire de sa prétendue tentative de fuite, la fable de la princesse prisonnière ressurgit.
En couverture du tabloïd allemand Bunte (qui exposait en janvier les vacances amoureuses aux Maldives du prince héritier Haakon de Norvège et la princesse Mette-Marit), suivi ce vendredi par Voici en France, la princesse Charlene de Monaco est montrée, en vacances à Saint-Barthélemy, en train d'embrasser sur la joue, avec enthousiasme, un homme d'un certain âge. "Prise en flag' - Les photos du scandale", titre la revue germanique ; "Scandale à Monaco", lui répond son homologue hexagonal, avançant dès sa une que les photos "choquent la famille princière" et qu'avec "Albert, rien de va plus". La scène se déroule le 16 février 2014 au chic restaurant de plage Le Bonito, à des milliers de kilomètres de Sotchi, où le prince Albert II de Monaco continue alors de suivre les Jeux olympiques d'hiver de Sotchi et attend les épreuves de bobsleigh, en compagnie notamment de sa nièce la princesse Alexandra de Hanovre, jeune patineuse de talent. Après avoir assisté au côté de son époux à la cérémonie d'ouverture de l'événement et aux premières épreuves, Charlene a quitté la neige russe pour le sable chaud des Caraïbes, où ce n'est pas la première fois qu'elle vient se ressourcer en solitaire.
Une joyeuse compagnie, une princesse joyeuse
En solitaire certes, mais en bonne compagnie : lors de ce repas face à une mer turquoise, où on la voit s'amuser, chanter, rigoler, Charlene de Monaco est entourée d'un groupe d'hommes. Celui qu'on la montre en train d'embrasser est facilement identifiable, en plus d'être un homme d'église : il s'agit du Révérend Charlie Vere Nicoll, présent avec sa femme Mandie, bien connu des résidents de Saint-Barthélemy puisqu'il y officie de longue date pour l'église anglicane et compte Charlene parmi ses - généreuses - ouailles lors de ses séjours. L'invitation à déjeuner avait d'ailleurs été lancée au Révérend et à des membres de la congrégation par la princesse, qui a récemment offert du matériel de sauvetage, dans la lignée des actions de sa fondation pour la prévention de la noyade.
À Saint-Barth', en privé, la princesse monégasque est comme chez elle, peut se laisser aller à être vraiment elle-même. Elle qui véhicule dans les médias l'image d'une princesse taiseuse, fragile, fermée, inhibée, et qui est paradoxalement décrite par ceux qui la connaissent hors de la scène publique comme l'incarnation même de la joie de vivre, de la bonne humeur, de l'humour... Ce que ces scènes de complicité décomplexée laissent deviner. Introvertie pour le monde, extravertie pour ceux qu'elle aime, l'irréductible dualité dont sourdent la plupart des critiques.
Alors, en vacances loin de tout, loin des anciens scandales qui ont manqué de ternir ses noces princières, loin de la pression de cet enfant qu'elle est censée donner au Rocher avant que de le faire pour elle-même, effectivement, Charlene se lâche et "redevient" celle qu'elle n'a jamais cessé d'être, la Sud-Africaine libérée : "Personne ne comprend mon humour et ma mentalité de Sud-Africaine. Ici, je n'ai que deux amis", expliquait-elle d'elle-même en 2010 quant à sa nouvelle vie à Monaco, avant son mariage. Ce nouvel épisode ne devrait guère réchauffer ses relations timides avec les médias.