Le prince Albert II de Monaco en blazer et cravate au bord de la piscine familiale, la princesse Charlene à l'aise en combinaison de sirène quasi couleur Alerte à Malibu - vernis inclus -, et les jumeaux Jacques et Gabriella passionnés par la trempette : en couverture et en pages intérieures du numéro 1207 de l'hebdomadaire Gala (édition du 27 juillet), qui publie un photoreportage estival dans l'intimité du ménage princier et avec la bénédiction du palais, le ton est donné pour les semaines à venir. Le souverain monégasque se prépare à laisser les siens pour se rendre au Brésil à l'occasion des Jeux olympiques de Rio de Janeiro 2016 et y remplir notamment sa mission de membre émérite du CIO ; son épouse, elle, a pris la décision de ne pas faire le voyage, préférant se consacrer à leurs deux charmantes têtes blondes. Par peur qu'elles lui manquent trop, mais aussi par prudence eu égard au virus Zika.
"Premièrement, s'est chargé d'expliquer pour elle son mari au magazine américain People, qui l'a eu au téléphone depuis sa maison de Roc Agel, elle a décidé de ne pas y aller parce qu'elle ne supporterait pas d'être loin des bébés pendant deux semaines et qu'ils ne sont vraiment pas encore en âge de supporter le voyage (...) Elle a aussi de sérieuses craintes en matière de santé. Elle n'aime pas beaucoup ce qu'elle lit, ce qu'elle entend, au sujet du virus Zika et d'autres problèmes sanitaires." Critique quant à l'organisation de ces JO et "personnellement inquiet" en particulier au sujet de l'état de la baie de Rio, qui doit accueillir les épreuves de voile et de windsurf, le prince Albert a lui-même préféré écourter son séjour sur place, le ramenant à une dizaine de jours au lieu de la quinzaine que dure l'événement (5-21 août).
Il ne manquera pas toutefois d'y soutenir les trois athlètes monégasques en lice qu'avec Charlene - somptueuse comme pour un soir de gala, avec sa robe bustier noir et sa cascade de colliers multicolore -, il encourageait solennellement le 22 juillet au Yacht Club de Monte-Carlo : Brice Etès, qui disputera le 800 m en athlétisme, Yann Siccardi, engagé dans le tournoi olympique de judo (-60 kilos), et Kevin Crovetto, qui aura l'honneur d'être le premier représentant monégasque en gymnastique depuis 1920. C'est dans la foulée de cette rencontre, le jour même, que le prince Albert et la princesse Charlene de Monaco prenaient la pose dans l'intimité de leur bonheur quotidien avec leurs jumeaux de 19 mois. L'occasion, à travers les deux photographies publiées par le magazine Gala, de voir le prince héréditaire Jacques et la princesse Gabriella continuer de grandir, le premier apparaissant assez circonspect, dans son maillot orné de requins, devant le petit bassin, et la seconde fonçant déjà dans l'eau comme si sa maman, grande activiste de la prévention de la noyade, lui avait transmis le virus de la natation.
"Gabriella aime mettre la tête sous l'eau, Jacques un peu moins", confirmait dernièrement le prince Albert au magazine People, indiquant que les jumeaux se baignent dans la piscine familiale "deux fois par jour" et qu'il essaye de prendre part à leur séance de natation de la fin d'après-midi. L'an dernier à la même époque, il assurait qu'ils commençaient déjà à nager. "Ils jouent bien ensemble, beaucoup même, poursuit l'heureux papa de 58 ans, mais il vient toujours un moment où ils veulent jouer avec quelqu'un d'autre. En fait, ils vont à la crèche plusieurs fois par semaine désormais, de cette manière ils apprennent à jouer avec d'autres enfants de leur âge. Et ils sont vraiment très sociables." Effectivement : Jacques, notamment, n'a attendu que 16 mois avant d'embrasser une première amoureuse !
C'est beau quand ils disent "papa"
Frère et soeur, qui connaissent maintenant en français et en anglais leur alphabet (à peine une petite hésitation avant XYZ) et les chiffres (pour lesquels Gabriella a une disposition, mais Jacques, "un peu plus lent, la rattrape vite et va la dépasser"), semblent en tout cas avoir en partage un caractère doux. Ce qui transparaît dans les mots très tendres de leur père : "Ils ont cette attitude globalement joyeuse. Ils sourient constamment. Je pense qu'ils sont heureux. Ils ne se plaignent pas beaucoup. Même quand ils tombent, ils ne se plaignent pas (...) Je crois que je ne les ai guère vus pleurer que trois, peut-être quatre fois. A eux deux. C'est tout. (...) C'est beau quand ils disent "papa" et tendent leurs bras vers vous pour que vous les preniez dans les vôtres. Mais quand ça arrive à 8h ou 9h le matin et qu'il faut aller au travail, c'est un peu dur. D'un autre côté, les bébés sont une parfaite excuse pour écourter n'importe quoi, personne ne discute. Je l'ai vérifié moi-même."
Et lui, appréhende-t-il le "terrible cap des 2 ans" (ce sera le 10 décembre prochain) que la princesse Charlene disait en mai redouter un peu ?
GJ