Devenu un auteur reconnu de best-sellers historiques, en passe même de percer à Hollywood avec son dernier ouvrage, Charles Spencer risque fort en revanche de ne pas marquer l'histoire par sa galanterie. Le frère de la regrettée princesse Diana a en effet eu des mots plutôt maladroits au sujet de son épouse en troisièmes noces, la philanthrope canadienne Karen Gordon...
Avec Karen, le 9e comte Spencer, âgé de 50 ans, a trouvé une nouvelle jeunesse : déjà divorcé deux fois et père de six enfants de ses précédentes unions, Charles épousait le 18 juin 2011 la jolie brune trentenaire dans le fief familial d'Althorp House (Northamptonshire), où il était revenu vivre (vendant sa magnifique propriété sud-africaine) après la mort de Lady Di, qui y repose, et dont il exploite le potentiel touristique. Le 30 juillet 2012, leur belle histoire s'enrichissait d'un chapitre avec la naissance d'une petite fille, Lady Charlotte Diana Spencer. Le comte, qui avait souhaité rendre ainsi hommage à sa défunte soeur, n'a d'ailleurs pas manqué de se gargariser d'apprendre que son neveu le prince William et Kate Middleton avaient choisi les mêmes prénoms pour leur fille venue au monde le 2 mai 2015, la princesse Charlotte Elizabeth Diana de Cambridge.
Le "très honorable" comte Charles Spencer est fier de sa femme également, dont il ne manque pas occasionnellement de saluer, comme on pouvait le vérifier dans un tweet le 30 avril dernier, le travail caritatif en tant que présidente-fondatrice de l'ONG américaine Whole Child International, qui vient en aide depuis 2004 aux enfants défavorisés partout dans le monde.
Mais s'il est capable de glorifier l'activité de son épouse, Charles Spencer est aussi capable de discréditer sa personne devant tout un auditoire... En pleine promotion de son dernier livre à grand succès, Killers of the King: The Men Who Dared to Execute Charles I, qui traite avec un souffle romanesque de la décapitation du roi Charles Ier d'Angleterre (son ancêtre) et intéresserait Brad Pitt pour une transposition sur grand écran, le charismatique quinquagénaire a ainsi stupéfié quelque 200 auditeurs pendus à ses lèvres en déclarant : "Ma femme est canadienne, du coup elle ne sait absolument rien de l'histoire de la Grande-Bretagne." Silence embarrassé et embarrassant dans les rangs... Rapportée par l'excellent chroniqueur royal du DailyMail Sebastian Shakespeare, la scène s'est jouée mardi 12 mai à l'Université de Nottingham, où l'ancien d'Eton et d'Oxford (il y donne des conférences), venu spécialement de Californie où il vit avec sa femme et leur fille (dans le quartier chic de Pacific Palisades, à Los Angeles), faisait une lecture d'extraits de son best-seller. Mesurant l'inconfort de la situation, l'orateur a bien tenté de se racheter : "Cela dit, bien sûr, elle est vraiment très intelligente", a-t-il cru bon de tenter, s'enfonçant plus qu'autre chose. Ex-épouse du producteur Mark Gordon (Il faut sauver le soldat Ryan, Le Patriote), à qui elle a donné deux filles, Lady Karen Spencer, qui est membre du Council on Foreign Relations (un think tank sur la politique étrangère américaine et la diplomatie internationale) ainsi que de la Clinton Global Initiative, appréciera... Mais elle pourra consoler en remarquant qu'elle n'est pas la première de ses épouses que Charles rabaisse !
Sebastian Shakespeare ne manque en effet pas de signaler que c'est une rechute ! En 1994, année où ils accueillirent leur quatrième et dernier enfant (Frederick), Charles Spencer avait lors de la fête organisée pour son 30e anniversaire notoirement fait une très mauvaise blague sur sa femme de l'époque, le mannequin Victoria Lockwood. En référence à une remarque de son père qui lui avait conseillé de rester soudé avec elle "contre vents et marées" ("through thick and thin", en anglais), il avait plaisanté devant ses invités : "Ceux d'entre vous qui connaissent Victoria savent qu'elle est costaude (thick) - et elle est mince (thin), ça c'est sûr." Un trait d'humour plutôt méchant, sachant les troubles alimentaires dont souffrait Victoria... Le couple divorcera en 1997 après huit d'un mariage bafoué par les nombreux adultères de monsieur, à en croire madame. Charles Spencer avait par la suite épousé Caroline Freud, qu'il quitta peu après la naissance de leur second enfant en 2006 après avoir fait la rencontre d'une journaliste américaine venue l'interviewer. Il la fréquenta un an et demi, puis vécut d'éphémères fiançailles avec Lady Bianca Eliot.
Sur son compte Twitter, le 9e comte Spencer a allègrement relayé ses récentes lectures en public et les commentaires élogieux les accompagnant, mais n'a pas réagi à ces révélations peu glorieuses...