Charlotte Casiraghi et Gad Elmaleh posent avec Pierre Casiraghi et Beatrice Borromeo lors du Bal de la Rose, le 23 mars 2013, au Sporting de Monte-Carlo. En l'honneur du 150e anniversaire de la Société des Bains de mer, Karl Lagerfeld avait été mandaté par son amie la princesse Caroline pour imaginer une soirée exceptionnelle : Belle et Pop, une traversée du temps de la Belle Epoque à l'ère pop.© Getty Images
La princesse Caroline de Hanovre avait fait en sorte que l'édition 2013 du Bal de la Rose, baptisée Belle et Pop, samedi 23 mars 2013 dans la Salle aux étoiles du Sporting de Monaco, soit exceptionnelle et impérissable. Elle l'a doublement été : car outre sa commande spéciale, à son grand ami Karl Lagerfeld, d'un univers sur mesure en l'honneur du 150e anniversaire de la Société des Bains de mer monégasque, l'événement dans l'événement a été l'officialisation éclatante de l'histoire d'amour que vivent depuis près d'un an sa fille Charlotte Casiraghi et Gad Elmaleh.
Après des mois d'un secret jalousement protégé - bien que de polichinelle -, Charlotte Casiraghi, 26 ans, notoirement en guerre contre les intrusions médiatiques dans sa vie privée, a choisi de laisser éclater au grand jour ses sentiments pour l'humoriste, de quinze ans son aîné.
La famille princière en plein love
Sublimée par une robe Chanel d'un rose pas sans rappeler la robe haute couture de la Maison parisienne qu'elle portait en juillet 2011 aux noces de son oncle le prince Albert et de la princesse Charlene, mais d'inspiration plus en rapport avec le thème de la soirée, la fille de la princesse Caroline rayonnait encore plus que sa splendide parure de bijoux Cartier, un sourire heureux irradiant son visage bien mis en valeur par sa coupe de cheveux, mi-longs et bouclés. Pour Gad Elmaleh, qui a par instants semblé subir ce grand raout médiatique, le moment était particulièrement opportun puisqu'il s'apprête à débuter la promotion de son nouveau spectale, avec notamment un sujet télé dédié ce dimanche soir dans Sept à Huit à "Sa Majesté Gad".
Auprès de sa fille particulièrement glamour et épanouie, Son Altesse la princesse Caroline de Hanovre ne pouvait guère être plus heureuse, quelques heures après être devenue grand-mère grâce à son fils aîné, Andrea Casiraghi, dont la fiancée Tatiana Santo Domingo a donné naissance jeudi à Londres à un petit garçon prénommé Sasha, comme nous vous le dévoilions précédemment et l'a depuis confirmé Stéphane Bern. Si Andrea et Tatiana, dont le mariage à l'été 2013 sera le prochain grand moment de joie de la famille princière, étaient logiquement absents du Bal de la Rose 2013, Pierre Casiraghi et sa compagne Beatrice Borromeo, éblouissante, étaient bien de la partie.
Le grand Karl a fait fort, les invités ont été gâtés
Au bout du compte, le prince Albert et la princesse Charlene, vêtue d'une robe Ralph Lauren, ne tenaient pas la vedette, du moins jusqu'à ce que vienne le moment crucial de l'ouverture du bal, leur prérogative exclusive, au son de l'ensemble du Prague Concert Philharmonic et dans une ambiance de bal 1900 classique qui était le point de départ d'une épopée festive de la Belle Epoque à l'ère pop. Grand ordinateur de cette atmosphère, Karl Lagerfeld, qui a brièvement pris la pose sur le tapis rouge avec la famille princière et en particulier la princesse Caroline avant d'aller s'assurer de l'effet produit par sa création et que tout se déroule comme prévu, est de toute évidence parvenu à faire vivre un moment unique aux convives. Lesquels ont traversé le temps en (re)découvrant, grâce à des rétrospectives, Madame Dalyane, célèbre cartomancienne qui exerça son art dans les établissements de la Société des Bains de Mer, ainsi que le Monaco de la Belle Epoque dans un intermède cinématographique en noir et blanc, mais aussi grâce aux interventions de la bombe britannique Rita Ora, du génial rappeur américain Theophilus London, et de la DJ Caroline de Maigret pour la partie pop. Les trois artistes étaient habillés par Chanel, mais seule Rita Ora faisait le trait d'union entre Belle Epoque et pop, à la faveur d'un costume spécialement conçu par Karl Lagerfeld, inspiré par les robes des grandes cocottes de la Belle Epoque pour la première partie du spectacle, et transformé en un instant pour la seconde partie.
Temps fort incontournable du Bal de la Rose, gala au profit de la Fondation Princesse Grace présidée par la princesse Caroline, la traditionnelle tombola animée cette année encore par l'ami de la famille Stéphane Bern s'est également imprégnée du thème de la soirée et a fait le plein de sex-appeal grâce à la participation, en Chanel haute couture, du sulfureux mannequin britannique Cara Delevingne, décidément omniprésente ces temps-ci, ainsi que de danseuses de l'Académie de danse Princesse Grace dans des costumes créés par Karl Lagerfeld.
Parmi les convives de marque de l'événement, on pouvait relever notamment la présence d'Antoine Arnault et sa compagne Natalia Vodianova, de Sylvie Tellier, directrice générale de la Société Miss France, le joaillier italien Alberto Repossi (qui offre régulièrement des bijoux pour les galas caritatifs monégasques) et son épouse Gio, le prince Emmanuel-Philibert de Savoie (sans la princesse Clotilde), le prince Serge de Yougoslavie (photographié sans sa charmante épouse Eleonora), le couple de sculpteurs Sofia Vari et Fernando Botero, Monica Baccardi, ou encore Cyril Viguier et Caterina Murino, dont l'aventure au Bal de la Rose sera incluse dans un documentaire de 110 minutes, 24 Heures à Monte-Carlo, brossant un portrait de la principauté de Monaco.
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