Christophe Willem a quitté Paris, une "prison dorée", pour le Val-d'Oise, confidences sur son bout de terrain

Christophe Willem a passé son été sur les routes pour assurer sa tournée. Sur cette expérience, l'interprète de Double Je confie dans le magazine Closer en kiosques aujourd'hui, vendredi 1er septembre, qu'il a "eu l'impression d'allier plaisir et travail." Il précise : "C'est une période festive, le bus tour prend des airs de colonie de vacances avec des dates en bord de mer." Le jeune homme vit de moins en moins difficilement le fait d'être sans cesse sur les routes. "Je suis moins casanier. Je rêve d'emménager au Brésil. Je me suis même renseigné pour traverser l'Atlantique en bateau avec mes chiens, Samba et Tan-go, deux boston terriers qui ne peuvent pas prendre l'avion", confie-t-il toujours à nos confrères.

Celui dont le dernier album, Rio, a été "un échec cuisant" de son propre aveu, est quand même bien heureux quand il rentre chez lui, dans le Val-d'Oise à son domicile entouré de verdure. Il explique : "J'ai vécu à Paris de 2006 à 2010, au sortir de La Nouvelle Star. Cette ville m'est apparue comme une prison dorée. Mon bonheur est d'avoir un bout de terrain, de verdure pour respirer. Né à Enghien-les-Bains, j'ai grandi à Deuil-la-Barre et ma zone de confort se situe à Montmorency. Ici, tout le monde me connait." De là, à se considérer comme écolo, Christophe assure qu'il n'a pas cette prétention. "J'utilise des produits bios qui ne sont pas testés sur les animaux, je mange très peu de viande, mais j'aime voyager. Disons que j'ai conscience de l'environnement, ce qui n'empêche pas quelques paradoxes. J'évite au maximum les substances nocives, toxiques pour l'organisme", détaille-t-il.

Je profite de l'instant

Le gagnant de La Nouvelle star 4 a fêté ses 40 ans le 3 août dernier et confie se sentir de mieux en mieux dans sa peau. Il assure être "à l'aise dans [ses] baskets", mais souligne que "le cheminement continue." Puis de détailler : "Avancer en âge permet de se détacher du regard des autres, d'être moins dans une posture. Vieillir ce n'est pas subir, même si j'ai perdu en fougue. Ma seule angoisse c'est la souffrance, la dépression, la maladie." Après avoir suivi une psychothérapie pendant quatre ans, le chanteur apprend à se sentir "vivant" loin de "l'adrénaline du spectacle" et de l'euphorie. "J'apprends à ne rien faire, à être seul. Je suis à l'aise moi-même, je profite de l'instant", conclut celui qui sera au Dôme de Paris, le 7 octobre prochain.