Le grand Peter Weir est de retour ! On lui doit certains des plus grands et beaux films des vingt dernières années. Avec des oeuvres aussi fortes et réussies que Witness, Le cercle des poètes disparus, Etat Second, The Truman Show et Master and Commander, le cinéaste australien Peter Weir, 66 ans, est sans conteste l'un des cinéastes contemporains majeurs.
Huit ans après son dernier film, le réalisateur des antipodes nous propose depuis hier, 26 janvier 2011, son nouveau long métrage - Les chemins de la liberté -, un grand film d'aventures, une grande oeuvre humaine, qui repose sur la force et le courage d'hommes qui ont tenté le tout pour le tout pour survivre.
L'histoire ? En 1940, une petite troupe de prisonniers décide de s'évader d'un camp de travail sibérien. Pour ces hommes venus de tous horizons, s'échapper de cet enfer ne sera que le début de l'aventure... Ensemble, ils vont parcourir plus de 10 000 kilomètres, à travers la toundra sibérienne glacée, traversant les plaines de Mongolie, les fournaises du désert de Gobi puis les sommets de l'Himalaya pour franchir la Grande Muraille de Chine. Certains s'arrêteront en chemin, d'autres ne survivront pas aux épreuves. L'Inde - alors sous contrôle anglais - est le but ultime. Mais la route est longue, les rencontres risquées, les conditions physiques épouvantables, et chacun a ses secrets...
Comme d'habitude chez Peter Weir - il a déjà dirigé des stars comme Mel Gibson, Harrison Ford, Robin Williams, Gérard Depardieu, Jeff Bridges, Jim Carrey ou Russell Crowe -, le casting est composé de grands acteurs hollywoodiens comme Ed Harris (bientôt à l'affiche de What's wrong with Virginia ?), Colin Farrell (Eyes of War), Jim Sturgess (Droit de passage), Mark Strong (Sherlock Holmes, Kick-Ass, Robin des Bois) et Saoirse Ronan (Lovely Bones).
A l'occasion de la sortie du film, Colin Farrell (qui était hier à Hollywood pour l'hommage à Donald Sutherland), Ed Harris, Jim Sturgess et Peter Weir, reviennent en interviews-vidéo (voir ci-dessus) sur leur condition d'hommes libres et sur ce tournage, sans doute le plus éprouvant de leurs carrières respectives.
Un mal pour un bien, puisque le résultat est époustouflant, et il a été justement récompensé par les spectateurs parisiens, hier, mercredi 26 janvier, pour son premier jour d'exploitation dans nos salles, puisqu'il a pris la tête du box-office dès la première séance, enregistrant 1800 entrées. Suivent Angèle et Tony (770), L'avocat (740), Comment savoir (490), Shahada (230) et Je suis no man's land (160).