Corbier : Son après-Dorothée de ''marginal en train de se clochardiser''

Voilà des révélations qui vont choquer les fans de feu le club Dorothée. François Corbier, plus connu sous le simple nom de Corbier, le barbu rigolo, revient sur ses années Dorothée, des années de succès qui ont précédé une véritable descente aux enfers. Dettes, chômage, désillusions, François Corbier, aujourd'hui serein, confesse son terrible "après-Club Dorothée" à France-Soir. Séquence émotion !

C'est en 1997 que Corbier décide de quitter le fameux club Dorothée de TF1. A l'époque, il a "déjà" cinquante ans, mais il imagine que sa notoriété le fera rebondir : "ma naïveté m'a permis de croire que l'on me proposerait du boulot." Hélas, il n'en sera rien, et pire, Corbier ne sera alors plus en mesure d'assumer son train de vie : "Je me suis retrouvé à ne plus pouvoir payer ma maison que je payais à crédit (...) Je me suis retrouvé à la campagne, dans une ruine à 80 kilomètres de Paris."

S'ensuivent alors des galères pour retrouver un travail : "Mes vêtements étaient tellement humides qu'ils sentaient mauvais. Je ne pouvais pas aller chercher du travail car je puais." Se qualifiant lui même de "marginal en train de se clochardiser", François Corbier va plus loin, confiant qu'il "était en train de crever".

Le cauchemar prendra fin grâce à ses amis, et notamment le chanteur Maxime Le Forestier, qui l'a boosté. Il participe alors à des festivals et reprend goût à la vie. Aujourd'hui, le chansonnier généreux est de retour ! S'il a certes participé au come-back de Dorothée à Bercy et s'est affiché sur quelques plateaux télé, le club Dorothée est, pour Corbier, une page bel et bien tournée.

Aujourd'hui, à 67 ans, il amorce un nouveau virage : "Je suis entouré d'une femme et d'un fils qui m'aiment, je partage ma passion avec le public, je gagne de l'argent grâce à mes tournées, en plus de ma retraite."

Même son diabète ne l'embête pas plus que cela. Le chansonnier aux paroles engagées et irrévérencieuses, guitare sous le coude, est heureux de s'être retrouvé en tant qu'artiste et surtout en tant qu'homme.