"Je préfère briser ce verre et me tailler les veines que d'envisager un cinquième James Bond !" Lorsque Daniel Craig déclara cela alors qu'on lui demandait s'il envisageait de revenir à nouveau dans la peau du célèbre espion, le sang des pontes de Sony Pictures, le studio hollywoodien qui chapeaute les aventures de 007 au cinéma, n'a dû faire qu'un tour. Si, depuis, l'intéressé n'a pas commenté les vagues de réactions mêlant colère et incompréhension – pourquoi Craig, alors que Spectre n'est pas encore sorti, se serait-il montré si violent à l'égard d'un personnage qui a fait de lui une star ? –, l'interview en question n'est pas restée sans suites.
Selon le New York Post, des dirigeants de Sony auraient sommé Daniel Craig de se taire. À l'instar d'Ellen Pompeo, ex-star de Grey's Anatomy qui a tweeté que l'acteur "mériterait bien un petit rappel à la réalité", les décideurs de la major ont rappelé à l'ordre leur acteur alors que la promotion de Spectre va débuter. La Page Six va même jusqu'à affirmer que l'un des pontes de Sony lui aurait intimé l'ordre de "la fermer" !
Le titre new-yorkais cite également une autre éminente personnalité hollywoodienne qui, de manière anonyme, a qualifié Daniel Craig de "mec prétentieux". "Il pense qu'il vaut mieux que James Bond et que ça ne lui a pas apporté la créativité qu'il mérite", déclare cette source. Une autre personne invitée à témoigner avance que le contexte dans lequel l'interview a été faite a largement contribué à l'attitude de Daniel Craig. "Il y a eu des problèmes au départ avec le script, Craig s'est blessé sur le tournage et a dû être opéré au genou, explique une source anonyme citée par le New York Post. Ils étaient toujours en train de tourner de nouveau des scènes le mois dernier alors que le film sort dans quelques semaines." De quoi effectivement expliquer de telles déclarations, d'autant que Daniel Craig avait également évoqué dans le courant de l'interview la volonté des producteurs de tourner deux James Bond à la suite, l'acteur anglais les qualifiant de "tarés". L'ambiance est au beau fixe...