David Beckham fier mais très ému lors d'un voyage bouleversant

Ambassadeur de bonne volonté pour l'Unicef depuis plus de dix ans, David Beckham est récemment parti en Afrique du Sud, dans la communauté de Makhewu plus précisément, pour rendre visite aux jeunes enfants de la région atteints du sida.

Le retraité des terrains de foot qui s'est associé l'année dernière au Fond des Nations unis pour l'Enfance après dix ans de bons et loyaux services pour monter son propre fonds, le 7 Fund, est venu constater par lui-même le travail réalisé sur place et tenter de rendre le sourire aux jeunes infectés par le virus. Particulièrement fier des efforts accomplis en plus d'un an, le mari de Victoria Beckham, lui-même papa de quatre enfants – Brooklyn (17 ans), Romeo (13 ans), Cruz (11 ans) et Harper (4 ans) – s'est ému de la situation alarmante du pays.

"Nombre des enfants que j'ai rencontrés, dont certains ont l'âge des miens, ont perdu un ou même leurs deux parents à cause du sida et sont eux-mêmes séropositifs. En tant que papa, c'est très dur d'écouter leurs histoires et les défis qu'ils doivent relever au quotidien, qui sont d'autant plus difficiles aujourd'hui alors que la région est dévastée par la sécheresse. L'année dernière, j'ai lancé mon propre fonds avec l'Unicef parce que je voulais aider à construire un monde plus sûr pour les enfants. Je suis très fier d'être là aujourd'hui pour constater que l'argent que l'on a collecté rend la vie des enfants malades et vulnérables, plus saine et facile", a-t-il déclaré. Des propos rapportés par les journalistes du DailyMail.

Lors de sa visite au Swaziland, qui est l'un des pays les plus touchés par le sida, David Beckham s'est entretenu avec des enfants ainsi que des mamans des régions du Lubombo et du Shiselweni, qui comptent parmi les plus pauvres au monde. Les choses ne devraient pas aller en s'arrangeant puisque le pays est frappé par une sécheresse dramatique, la pire depuis près de trente-cinq ans, menaçant ainsi près de 26 millions d'enfants dont l'accès à l'eau, la nourriture et les soins est fortement compromis. "Je parle au nom de ces enfants afin qu'ils sachent qu'on ne les oublie pas à un moment où ils ont désespérément besoin de nous", a-t-il conclu.

Coline Chavaroche