Souvent en grande difficulté financière, Cédric Jubillar avait l'habitude d'emprunter de l'argent à son épouse Delphine, née Aussaguel. Ce plaquiste-peintre de formation alternait des périodes de travail et de chômage. Il avait des difficultés à conserver un emploi sur le long terme, à cause de son tempérament. Un fait qui avait causé - avec tant d'autres raisons - leur séparation.
Dans un article de La Dépêche, Me Alexandre Martin, l'un des trois avocats pénalistes de Cédric Jubillar, se confie au sujet des finances de son client. On y apprend qu'il a tenté de vendre des photos de son couple et de sa famille après la disparition de Delphine Aussaguel "à hauteur de ses exigences financières", soit "plusieurs milliers d'euros", auprès de Paris Match et de TF1.
"Dès le 16 décembre, les retraits d'argent de Cédric Jubillar ne sont pas assez significatifs pour alerter les enquêteurs", ajoutent nos confrères. Un deal qui semble avoir porté ses fruits et qui expliquerait comment ce plaquiste accro au cannabis et en difficulté financière a pu s'offrir une dream team d'avocats pénalistes.
Au cours du même article, Me Laurent Boguet, avocat des enfants de 6 et 2 ans du couple Jubillar, a estimé que Cédric Jubillar n'avait "pas tout dit", évoquant la journée du 15 décembre "curieusement" riche en évènements. "Il faut prendre en compte tout ce qui s'est passé lors de cette journée, y compris le rendez-vous à la banque de Delphine Jubillar pour tenter d'avoir des explications de la part de son mari. Il les doit à ses enfants", a souligné l'avocat.
Cédric Jubillar reste présumé innocent des faits reprochés jusqu'à la fermeture du dossier.