Caught on tape, comme disent les Anglo-Saxons ! Parmi les 2 000 invités de la cérémonie spéciale organisée en l'abbaye de Westminster mardi 4 juin 2013 pour les 60 ans du couronnement de la reine Elizabeth II, la plupart étaient sages et recueillis, d'autres, comme Kate Middleton et Sophie de Wessex, légèrement dissipés par instants. Et d'autres encore, assoupis. Du moins un, membre de la famille royale britannique de surcroît, qui n'a pas manqué de se faire repérer par les caméras de la BBC, retransmettant l'office conduit par le doyen de Westminster John Hall et l'archevêque de Canterbury Justin Welby.
Vous pensez spontanément à l'aimable duc d'Edimbourg, soutien de toujours de la monarque, bel et bien présent malgré une santé toujours fragile qui lui a fait manquer de récents rendez-vous. Vous avez tort. Bien au contraire, c'est un gaillard absolument robuste et dans la force de l'âge qui est montré du doigt : Mike Tindall.
Comme si la tenue jaune fluo de Zara Phillips, quand les autres figures féminines royales s'en tenaient à des couleurs douces, n'avait pas suffi à signaler de manière flagrante la présence du couple, son rugbyman de mari semble avoir accusé un sérieux coup de barre lors du service, qui a duré en tout et pour tout une heure à peine. Les téléspectateurs ont ainsi pu voir, par-dessus l'épaule gauche de la duchesse de Cambridge, l'ex-capitaine du XV de la Rose, qui a prolongé le mois dernier son contrat d'entraîneur-joueur avec le club de Gloucester pour la saison 2013-2014, piquer du nez au cours de la cérémonie, les yeux clos et son visage de gros bébé paisiblement éteint à de multiples reprises. Des "micro-coupures" perceptibles sur les vidéos de la cérémonie et observées avec malice par le Daily Mail.
A sa décharge, Mike Tindall, 34 ans, entré dans la famille royale par son mariage avec la fille de la princesse Anne célébré à Edimbourg en juillet 2011, subissait de plein fouet le contre-coup de son déplacement à Hong Kong le week-end dernier pour un match de rugby entre les Barbarians et les Irish Lions disputé dans une chaleur infernale. Jet-laggé, on l'a vu maintes fois se frotter les yeux dans un effort surhumain pour rester éveillé. Installé au troisième rang, dans le dos de la comtesse Sophie de Wessex, Tindall s'est même fait repérer par le prince Edward, qui a malicieusement alerté le prince William et Kate Middleton en pointant ses propres cernes, provoquant un moment d'amusement général... à l'insu du principal intéressé, mais sans méchanceté. Sur pas moins de vingt membres de la famille royale présents, c'est sur lui que c'est tombé.