En début de mois, nous vous évoquions le fait que la compagnie Corsairfly avait décidé de reprendre à son compte de récents scandales français afin de faire de la publicité. Ainsi, la société de services aériens faisait la promotion de ses offres "duo" avec des slogans malicieux, faisant notamment dire à un certain Franck : "À ce prix là, j'emmène Zahia."
Comme prévu, Franck Ribéry, à qui il est clairement fait référence (l'affaire Zahia ayant fait grand bruit... mondialement !), n'a pas du tout aimé cette plaisanterie. Ainsi, selon nos confrères du Post.fr, qui citent le blog Titres de Transport, le footballeur a mis en demeure l'entreprise de retirer la publicité dans un délai de 48 heures suivant la réception du courrier.
Contactée par LePost.fr, Maître Bottai, avocate du sportif, a confié : "Sinon, je l'assignerai au pénal". "Franck Ribéry est ulcéré par le lynchage médiatique qui n'en finit pas. Un acharnement comme celui-ci, c'est incroyable", a-t-elle ajouté, précisant que le motif de la mise en demeure était la "violation du secret d'instruction".
En effet, la star du Bayern, placée en garde à vue dans les locaux de la BRP (brigade de répression du proxénétisme) en juillet dernier, a été également mis en examen pour "sollicitation de prostituée mineure" dans l'affaire de proxénétisme liée à Zahia Dehar, qu'on ne présente plus, tant elle est devenue célèbre !
Alors que le joueur confiait récemment combien c'était une période difficile pour sa femme Wahiba et lui-même, cette boutade placardée partout en France a dû être une goutte d'eau encore terrible.
Contacté par LePost.fr, un avocat spécialisé dans le droit de la publicité avait expliqué que s'il y avait un procès, "les gains en termes de retombées et de publicité seront supérieurs aux frais de justice". Notez que la publicité évoquait également l'affaire Bettancourt ou encore la dégradation de l'état de santé de Johnny Hallyday.
Corsairfly avait donc, apparemment, tout à gagner...