Gérard Depardieu et Isabelle Adjani dans Mammuth
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Les effets de la crise financière se dévoilent de plus en plus clairement, plus de deux ans après le krach. Monde de rêves et de fantasmes, le cinéma est réellement touché par cette crise et Le Parisien met en lumière les salaires des stars du cinéma, nettement revus à la baisse. Extraits.
La baisse de la rémunération des grands acteurs hexagonaux est significative "d'après les chiffres du Centre national de la cinématographie dans son bilan annuel de la production" : elle a baissé de 19%. Le quotidien ajoute que "les cachets des comédiens ne représentent plus que 6,8% du coût total d'un film, contre 8% en 2008".
Du côté du métier, les choses se confirment également. Les caprices des stars devenaient embarrassants face à la situation financière générale : "Quelques stars avaient carrément pété un câble, réclamant des sommes considérables pour payer coiffeur, maquilleur, chauffeur, garde du corps. Et recevoir des cadeaux personnels d'une valeur astronomique", explique un producteur.
Par ailleurs, les stars ne permettent plus de garantir le succès d'un film au box-office. Le Parisien prend l'exemple que L'Autre Dumas, long métrage historique rassemblant deux acteurs "bankable", Benoît Poelvoorde et Gérard Depardieu, qui n'a pas séduit en masse les spectateurs. Ainsi, les comédiens ne peuvent plus être aussi exigeants et certains passent d'un cachet de 2 millions à 1,5 million. Ce qui est encore loin d'être négligeable !
Le cas de Mammuth des Grolandais Gustave Kervern et Benoît Délepine est également révélateur des changements de rapport. Film au petit budget de 2,7 millions d'euros, il a pu être monté car Gérard Depardieu, très accroché à ce projet, a accepté de toucher le "tarif minimum syndical". Néanmoins, il se rattrape autrement : "L'acteur a négocié des pourcentages en fonction du succès." Une décision judicieuse puisque ce long métrage réalise "plus de 300 000 entrées" depuis sa sortie sur le grand écran le 21 avril. Avec son casting de haut vol qui regroupe des apparitions d'Isabelle Adjani, Poelvoorde et Anna Mouglalis, il est fort probable que ces comédiens aient aussi accepté des cachets réduits.
Jean Dujardin et Jamel Debbouze, habitués à des cachets de 2 millions d'euros, se sont aussi faits petits pour que leurs films respectifs, Le Bruit des glaçons et Hors-la-loi - présenté à Cannes et créant déjà la polémique -, puissent voir le jour.
Le classement des stars françaises les mieux payées en 2009 devrait donc être bien différent de celui de l'année 2008.
La baisse de la rémunération des grands acteurs hexagonaux est significative "d'après les chiffres du Centre national de la cinématographie dans son bilan annuel de la production" : elle a baissé de 19%. Le quotidien ajoute que "les cachets des comédiens ne représentent plus que 6,8% du coût total d'un film, contre 8% en 2008".
Du côté du métier, les choses se confirment également. Les caprices des stars devenaient embarrassants face à la situation financière générale : "Quelques stars avaient carrément pété un câble, réclamant des sommes considérables pour payer coiffeur, maquilleur, chauffeur, garde du corps. Et recevoir des cadeaux personnels d'une valeur astronomique", explique un producteur.
Par ailleurs, les stars ne permettent plus de garantir le succès d'un film au box-office. Le Parisien prend l'exemple que L'Autre Dumas, long métrage historique rassemblant deux acteurs "bankable", Benoît Poelvoorde et Gérard Depardieu, qui n'a pas séduit en masse les spectateurs. Ainsi, les comédiens ne peuvent plus être aussi exigeants et certains passent d'un cachet de 2 millions à 1,5 million. Ce qui est encore loin d'être négligeable !
Le cas de Mammuth des Grolandais Gustave Kervern et Benoît Délepine est également révélateur des changements de rapport. Film au petit budget de 2,7 millions d'euros, il a pu être monté car Gérard Depardieu, très accroché à ce projet, a accepté de toucher le "tarif minimum syndical". Néanmoins, il se rattrape autrement : "L'acteur a négocié des pourcentages en fonction du succès." Une décision judicieuse puisque ce long métrage réalise "plus de 300 000 entrées" depuis sa sortie sur le grand écran le 21 avril. Avec son casting de haut vol qui regroupe des apparitions d'Isabelle Adjani, Poelvoorde et Anna Mouglalis, il est fort probable que ces comédiens aient aussi accepté des cachets réduits.
Jean Dujardin et Jamel Debbouze, habitués à des cachets de 2 millions d'euros, se sont aussi faits petits pour que leurs films respectifs, Le Bruit des glaçons et Hors-la-loi - présenté à Cannes et créant déjà la polémique -, puissent voir le jour.
Le classement des stars françaises les mieux payées en 2009 devrait donc être bien différent de celui de l'année 2008.
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