La situation est de plus en plus terrible pour les restaurateurs français. Depuis deux mois maintenant, ils ont fermé les portes de leurs établissements pour une durée indéterminée. Cette semaine, Hélène Darroze et Jean-François Piège se mobilisent pour tenter de faire bouger les choses. Contactés par Paris Match, les vedettes de Top Chef ont fait le point sur cette crise qui les a "endettés jusqu'au cou".
Mais Hélène Darroze n'était pas au bout de ses peines en voyant débarquer la pandémie. En effet, lors de cette interview, elle confie avoir été touchée par le coronavirus. "J'ai attrapé le Covid, j'étais hors service, incapable de bouger. Ça m'a calmée", relate-t-elle. Au plus mal pendant la maladie, la cheffe a entrepris de se replonger dans ses souvenirs pour tenir le coup. "Je n'ai jamais autant pensé à ma vie d'avant, à mes parents, à mes grands-parents, j'ai refait plein de recettes de mes grands-mères...(...) Nous vivions tous le même choc. Incrédules. Un coup de massue. Il m'a fallu quelques jours pour m'en remettre."
Une fois sur pieds, Hélène Darroze a au moins pu profiter à fond de ses deux filles pendant le confinement, Charlotte adoptée en 2007 et Quiterie en 2009, au Vietnam. "Je n'avais jamais pris si régulièrement le petit déjeuner, le déjeuner et le dîner à la maison avec mes deux filles. Ça m'amène à revoir mon emploi du temps, mes exigences."
Son confrère Jean-François Piège aussi a été inquiété par la maladie. Pour Paris Match, il raconte : "J'ai eu des symptômes pendant 48 heures, puis je me suis retrouvé dans le stress. Grosse angoisse. Je pressentais la catastrophe." Heureusement, tout va beaucoup mieux aujourd'hui, même si le stress a laissé place à l'affolement vis-à-vis de l'avenir de ses commerces. "En cinq ans, avec mon épouse Élodie, on a acheté cinq restaurants. On a emprunté, on a mis en caution nos appartements, tout ce qu'on a. On a pris des risques. On a aussi contracté un PGE, mais après ? Cet endettement, il va bien falloir le rembourser !", a-t-il rappelé, très inquiet.