Ingrid Betancourt dédicace son livre Même le silence a une fin le 27 septembre 2010 à New York© Abaca
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Ingrid Betancourt avait longtemps gardé le silence sur sa captivité dans la jungle colombienne qui a duré six années. Libérée en juillet 2008, cette personnalité, qui faisait, à l'époque de son enlèvement par les Farc (Forces armées révolutionnaires de Colombie), campagne pour les présidentielles de Colombie, avait décidé de prendre le temps de rédiger ses mémoires. Le livre, Même le silence a une fin, est sorti dans les librairies le 21 septembre, accompagné d'un grand bruit médiatique. Et c'est avec beaucoup d'enthousiasme qu'elle a dédicacé son ouvrage à New York le 27 septembre.
Toutefois, l'engouement autour du come-back médiatique de celle qui est considérée comme une sainte ou comme une ingrate hautaine a ses limites. La diffusion lundi 27 du documentaire sur France 3 Six ans dans la jungle documentaire réalisé par le Britannique Angus Macqueen qui revient sur les 2 320 jours de captivité de la Franco-Colombienne n'a pas explosé les audiences. Seuls 7,1% des téléspectateurs (soit 1,8 million) ont regardé ce programme, contre 25,3% (6,4 millions) pour Ni reprise, ni échangée, le téléfilm de Josée Dayan avec Muriel Robin et Gilbert Melki.
Dans le documentaire de France 3, les confessions d'Ingrid Betancourt sont croisées avec celles d'autres otages, notamment Clara Rojas, son ancienne directrice de campagne qui a livré un portrait peu glorieux d'Ingrid Betancourt. Le contexte d'enfermement révèle de sombres aspects de la personnalité humaine. La série télévisée espagnole consacrée à l'ex-otage si médiatisée, Operacion Jaque, fait également état d'une femme déterminée et intransigeante, loin d'une image de pietà.
Toutefois, l'engouement autour du come-back médiatique de celle qui est considérée comme une sainte ou comme une ingrate hautaine a ses limites. La diffusion lundi 27 du documentaire sur France 3 Six ans dans la jungle documentaire réalisé par le Britannique Angus Macqueen qui revient sur les 2 320 jours de captivité de la Franco-Colombienne n'a pas explosé les audiences. Seuls 7,1% des téléspectateurs (soit 1,8 million) ont regardé ce programme, contre 25,3% (6,4 millions) pour Ni reprise, ni échangée, le téléfilm de Josée Dayan avec Muriel Robin et Gilbert Melki.
Dans le documentaire de France 3, les confessions d'Ingrid Betancourt sont croisées avec celles d'autres otages, notamment Clara Rojas, son ancienne directrice de campagne qui a livré un portrait peu glorieux d'Ingrid Betancourt. Le contexte d'enfermement révèle de sombres aspects de la personnalité humaine. La série télévisée espagnole consacrée à l'ex-otage si médiatisée, Operacion Jaque, fait également état d'une femme déterminée et intransigeante, loin d'une image de pietà.