Isabelle Adjani le 2 juillet 2012© Abaca
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Invitée du magazine VSD qui célèbre ses 35 ans, Isabelle Adjani a accepté une interview sans fards, comme elle a l'habitude de le faire. Mystérieuse et fascinante, la comédienne aime être secrète et contrôle scrupuleusement l'image qu'elle veut dégager, mais elle refuse pour autant de manier la langue de bois.
Isabelle Adjani se souviendra alors de son aventure à Hollywood dans les années 1970, sans omettre les moments plus ou moins heureux. On apprendra ainsi qu'après ses deux nominations aux Oscars pour L'Histoire d'Adèle H et pour Camille Claudel, elle a refusé de jouer dans Liaison fatale d'Adrian Lyne. Elle reviendra également sur l'invitation en Polynésie de Marlon Brando, après les Oscars : "Oui, le lendemain matin, il vient me chercher au Château Marmont, mais je suis restée terrée dans ma chambre. Il a laissé à la réception une pochette en satin, où j'ai trouvé un miroir de poche et une balle de revolver. Une balle de gros calibre, dont je n'aurais pas aimé qu'elle me troue la peau. Le miroir double-face, comme on en trouve dans des boutiques de souvenirs, c'était genre : 'Arrête de te poser des questions, le narcissisme te tuera, regarde-moi, plutôt !''
Avec enthousiasme, Isabelle Adjani fait un saut dans le temps, pour arriver de nos jours et à son film réalisé par l'Américain Abel Ferrara, librement inspiré du scandale Dominique Strauss-Kahn : "Ça aurait été une erreur de s'embarquer sur un projet français pour un tel sujet. Mais plonger dans l'imaginaire non policé de Ferrara, dans son regard sur ce scandale, mauvais objet passionnant qui a tout fait basculer, le régime et le rythme auquel vivait ce pays." C'est alors qu'elle se livre sur son complice, ami et partenaire, Gérard Depardieu. L'inénarrable monstre du cinéma avait déclaré qu'il allait tenir le rôle du pseudo-DSK parce qu'il ne l'aime pas : "Là, ce n'est pas Gérard qui parle, c'est le pinard de Gérard." Le genre de commentaires que seule Isabelle Adjani peut faire, en raison de l'amitié solide qui les unit, forgée par leurs collaborations sur Barocco, Camille Claudel, Bon Voyage et Mammuth.
L'actrice aux cinq César s'attardera aussi sur les déclarations qu'elle avait faite concernant le poids d'Anne Sinclair, disant qu'elle ne voulait pas prendre 10 kilos : "Je voulais dire en plus des miens ! S'il y a bien une chose nulle, ce sont les attaques sur l'intégrité physique des femmes, surtout que je fais épisodiquement partie des rondes, comme Kate ou Monica." Elle ajoutera tout le respect qu'elle a pour la journaliste Anne Sinclair, désormais séparée de DSK : "Loin de moi l'idée de la déranger de quelque façon que ce soit."
Premier rôle du film d'Alexandre Astier, David et Madame Hansen et guest star dans un film Bollywood, Isabelle Adjani varie les plaisirs. Sa prochaine envie ? Partir en Afrique : "J'ai toute une famille africaine, des amis, Youssou, Diagna et les autres, que je vais retrouver après ce tournage, près de Dakar."
Retrouvez l'intégralité de cet entretien dans le magazine "VSD" du 13 septembre
Isabelle Adjani se souviendra alors de son aventure à Hollywood dans les années 1970, sans omettre les moments plus ou moins heureux. On apprendra ainsi qu'après ses deux nominations aux Oscars pour L'Histoire d'Adèle H et pour Camille Claudel, elle a refusé de jouer dans Liaison fatale d'Adrian Lyne. Elle reviendra également sur l'invitation en Polynésie de Marlon Brando, après les Oscars : "Oui, le lendemain matin, il vient me chercher au Château Marmont, mais je suis restée terrée dans ma chambre. Il a laissé à la réception une pochette en satin, où j'ai trouvé un miroir de poche et une balle de revolver. Une balle de gros calibre, dont je n'aurais pas aimé qu'elle me troue la peau. Le miroir double-face, comme on en trouve dans des boutiques de souvenirs, c'était genre : 'Arrête de te poser des questions, le narcissisme te tuera, regarde-moi, plutôt !''
Avec enthousiasme, Isabelle Adjani fait un saut dans le temps, pour arriver de nos jours et à son film réalisé par l'Américain Abel Ferrara, librement inspiré du scandale Dominique Strauss-Kahn : "Ça aurait été une erreur de s'embarquer sur un projet français pour un tel sujet. Mais plonger dans l'imaginaire non policé de Ferrara, dans son regard sur ce scandale, mauvais objet passionnant qui a tout fait basculer, le régime et le rythme auquel vivait ce pays." C'est alors qu'elle se livre sur son complice, ami et partenaire, Gérard Depardieu. L'inénarrable monstre du cinéma avait déclaré qu'il allait tenir le rôle du pseudo-DSK parce qu'il ne l'aime pas : "Là, ce n'est pas Gérard qui parle, c'est le pinard de Gérard." Le genre de commentaires que seule Isabelle Adjani peut faire, en raison de l'amitié solide qui les unit, forgée par leurs collaborations sur Barocco, Camille Claudel, Bon Voyage et Mammuth.
L'actrice aux cinq César s'attardera aussi sur les déclarations qu'elle avait faite concernant le poids d'Anne Sinclair, disant qu'elle ne voulait pas prendre 10 kilos : "Je voulais dire en plus des miens ! S'il y a bien une chose nulle, ce sont les attaques sur l'intégrité physique des femmes, surtout que je fais épisodiquement partie des rondes, comme Kate ou Monica." Elle ajoutera tout le respect qu'elle a pour la journaliste Anne Sinclair, désormais séparée de DSK : "Loin de moi l'idée de la déranger de quelque façon que ce soit."
Premier rôle du film d'Alexandre Astier, David et Madame Hansen et guest star dans un film Bollywood, Isabelle Adjani varie les plaisirs. Sa prochaine envie ? Partir en Afrique : "J'ai toute une famille africaine, des amis, Youssou, Diagna et les autres, que je vais retrouver après ce tournage, près de Dakar."
Retrouvez l'intégralité de cet entretien dans le magazine "VSD" du 13 septembre