Neuf ans après la fin de la saga, Harry Potter fascine toujours autant. Un nouveau parc d'attractions s'est ouvert en Californie, une pièce de théâtre va voir l'enfant d'Harry faire face aux Forces du Mal et la Warner sortira bientôt un spin-off de l'univers Harry Potter. Et comme cela ne suffisait pas, l'auteure de la saga littéraire, J.K. Rowling, a pu encore être témoin de l'engouement autour de son célèbre sorcier à lunettes... lors d'une vente aux enchères où une modeste chaise en bois, utilisée par l'auteur britannique lorsqu'elle a écrit les deux premiers tomes de sa série best-seller, a été adjugée mercredi pour 394 000 dollars à New York.
Lors de pré-enchères sur Internet, la chaise datant de 1930 sur laquelle l'auteur avait inscrit à la peinture "j'ai écrit/Harry Potter/en étant assise/sur cette chaise" avait déjà atteint 150 000 dollars. Après 13 enchères par téléphone mercredi, elle a été adjugée 320 000 dollars, soit 394 000 dollars avec les taxes (344 000 euros).
Quand elle n'écrivait pas dans les cafés, J.K. Rowling s'asseyait sur cette chaise pour rédiger Harry Potter à l'école des sorciers, paru au Royaume-Uni en 1997, et Harry Potter et la Chambre des secrets (1998). Selon la maison d'enchères Heritage Auctions, qui a conduit la vente, elle l'avait donnée en 2002 pour de premières enchères au profit d'une association luttant contre les violences faites aux enfants. Elle avait alors écrit à la peinture rose, dorée et verte, à la fois sur le tour du siège et sur les barreaux. Sur les barreaux, on peut lire "Vous pouvez ne pas/me trouver jolie/mais ne jugez pas/sur ce que vous voyez". Le haut du dossier porte sa signature.
La chaise faisait partie d'un lot de quatre sièges dépareillés qui lui avaient été donnés en 1995 pour son appartement subventionné, quand elle était une jeune mère célibataire vivant à Édimbourg en Écosse. La chaise, vendue une deuxième fois aux enchères pour 19 555 livres britanniques (29 117 dollars) en 2009, vient avec un certificat signé de la multimillionnaire, écrit par ses soins avant la première vente, qui en précise la provenance et indique : "Mon côté nostalgique est un peu triste de la voir partir, mais pas mon dos."