Lors d'une récente interview accordée sur les ondes de France Info, samedi 21 août 2021, Jean-François Piège s'est confié à coeur ouvert sur un triste souvenir d'enfance. Un douloureux traumatisme qui l'a indéniablement beaucoup marqué lorsqu'il était tout jeune : la mort soudaine de son père.
"J'ai la chance d'avoir eu une famille où j'étais heureux même si elle avait été frappée en son sein par un grand malheur", a-t-il d'abord expliqué à l'animatrice, Julia Martin. Et de continuer, au sujet de la mort de son père : "J'ai perdu mon papa quand j'avais 6 ans. Je n'en ai que de maigres souvenirs. Je ne vais pas dire vagues parce que j'en ai des très précis, mais j'en ai peu. Après, on a été heureux parce que ma maman nous a rendus heureux et puis, c'est mon caractère d'être heureux."
De cette épreuve marquante, Jean-François Piège en a tiré une ténacité incontestable qu'il doit également à sa mère, mais également à ses "grands-parents extraordinaires" : "À 6 ans, on ne sait pas ce que la mort veut dire. Le manque, je l'ai vécu plus tard et pas au moment présent. Et quand je dis plus tard, c'est vraiment bien plus tard", a-t-il avoué. Et de poursuivre, non sans une certaine émotion : "Encore peut-être plus aujourd'hui depuis que j'ai fondé une famille. C'est la vie, c'est comme ça. Il n'y a pas de logique, il faut vivre la vie, c'est tout. Avec ses accidents, avec ses bonheurs. Et de ses accidents, on arrive à construire ses bonheurs."
Toutefois, malgré la perte de son père, Jean-François Piège a toujours fait en sorte d'être très présent auprès de ses enfants. En juin dernier, sur son compte Instagram, le célèbre chef cuisinier - qui a récemment perdu une étoile - avait également partagé un tendre cliché aux côtés de ses enfants (né de sa relation avec Elodie Tavares Piège) pour la Fête des Pères. Une photo sur laquelle il était accompagné de sa fille Pia - née le 15 juin 2020 - et d'Antoine (5 ans). Car après avoir perdu son père à un jeune âge, le chef de 50 ans tient désormais à devenir un véritable soutien envers ses petits chérubins. Un amour paternel dont il en est aujourd'hui très reconnaissant.